Le secrétaire général du ministère de la Justice, Mohamed Reggaz, a affirmé, ce mardi à Tipasa, que l’Algérie est déterminée à continuer de relever les défis liés à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, conformément aux normes internationales.
Lors de l’inauguration d’une session de formation sur la lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, organisée par le ministère de la Justice à l’École supérieure de la magistrature (ESM) de Koléa, Reggaz a déclaré que le ministère a «élaboré un plan d’action qui accorde une attention particulière à trois volets, le plus important étant le volet de la formation comme première étape pour comprendre les risques et les menaces de ces crimes». Cela nécessite, selon le SG, «la mise en place de mesures opérationnelles pour prévenir le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive».
Il a également ajouté qu’«une attention particulière doit être accordée aux aspects législatif et opérationnel, en mettant en œuvre les résultats d’un processus d’évaluation précédemment réalisé par le ministère de la Justice pour identifier les lacunes et les déséquilibres, et ainsi corriger et remédier à ce qui doit être amélioré dans le système législatif national».
Il convient de noter que les autorités publiques algériennes ont adopté une approche nationale pour lutter contre ces crimes à travers plusieurs mécanismes, tels que la stratégie nationale de prévention et de lutte contre la corruption, la stratégie nationale de lutte contre les drogues et la stratégie nationale de lutte contre le terrorisme, et les révisent régulièrement afin de s’adapter aux évolutions dans ce domaine.
Participe à cette session, qui se poursuivra jeudi, un groupe de magistrats, de procureurs de la République, de juges d’instruction, d’officiers de la police judiciaire et des professionnels du secteur (avocats, notaires et huissiers de justice).