Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a souligné, ce dimanche à Alger, la nécessité de transformer le marché financier algérien et ses mécanismes de financement afin d’améliorer son efficacité et son attractivité réaffirmant l’engagement du ministère et du Gouvernement à soutenir cette transformation, selon le communiqué du ministère.
Supervisant, au siège du ministère, l’ouverture des travaux d’un atelier sur «la dynamisation et la stratégie pour un marché financier algérien performant», organisé par la Commission d’organisation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob), en collaboration avec l’Union algérienne des sociétés d’assurance et de réassurance (UAR), en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine Oualid, ainsi que du président de l’Association des banques et établissements financiers (Abef) , Ali Kadri, et des directeurs généraux des banques et des compagnies d’assurance, Faïd a indiqué que «l’Algérie fait face, comme de nombreuses économies dans le monde, à des défis complexes d’une part, et bénéficie de grandes opportunités d’autre part».
Il a ajouté, lors de son discours à cette occasion, que «le contexte international instable et les évolutions technologiques nécessitent de moderniser les modèles économiques et financiers, ce qui implique de diversifier les sources de financement et de réorienter les capitaux vers des secteurs prometteurs et innovants, essentiels pour la transformation de l’économie nationale».
Dans ce cadre, affirme le ministre, «le marché financier constitue un levier principal, où un marché dynamique, transparent et accessible peut devenir un moteur de croissance en mobilisant le capital privé et en facilitant le financement des entreprises, notamment des PME et des start-up».
Nécessité de renforcer les efforts pour dynamiser le secteur financier et le rendre plus attrayant
Faïd a également souligné «la nécessité de transformer le marché financier algérien et ses mécanismes de financement afin d’améliorer son efficacité et son attractivité», notant que sa «contribution au financement de l’économie nationale reste limitée». Il a précisé que la situation actuelle de la Bourse d’Algérie «nécessite de renforcer les efforts de tous les acteurs publics et privés pour dynamiser le secteur financier et le rendre plus attrayant pour les investisseurs, en encourageant à la fois les partenariats publics et privés à prendre la décision d’entrer en Bourse et à utiliser le marché financier comme alternative au financement pour soutenir leur expansion et renforcer leur gouvernance et leur compétitivité».
Dans ce contexte, le ministre a présenté la stratégie du secteur pour rendre le marché financier plus dynamique, une stratégie qui englobe plusieurs axes, notamment des réformes réglementaires et institutionnelles visant à établir un cadre réglementaire stable, conforme aux normes internationales garantissant la transparence et la protection des investisseurs.
«La diversification de l’économie et la dynamisation du marché financier sont liées à la coopération avec toutes les parties concernées»
Le ministre des Finances a, en outre, réaffirmé «l’engagement du ministère et du Gouvernement à soutenir cette transformation», soulignant que «la diversification de l’économie algérienne et la dynamisation du marché financier sont liées à la coopération avec toutes les parties concernées, ce qui appelle à poursuivre les réformes nécessaires pour faciliter l’accès au financement, encourager les investissements et soutenir efficacement la croissance des entreprises».
Enfin, il a mis en avant l’importance de ces initiatives, indiquant que «cet atelier aidera à faire du marché financier algérien un outil efficace pour financer l’économie». Il a exprimé sa gratitude envers la Bourse de Tunis pour sa participation à cette rencontre, tout en appelant à «renforcer les relations fraternelles entre les deux pays, notamment par le biais d’échange d’expertises».