Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a supervisé, ce lundi au Centre des conventions d’Oran (CCO), la cérémonie d’ouverture de la 12e édition du salon Africa & Mediterranean Energy & Hydrogen Exhibition and Conference (NAPEC) 2024.
La cérémonie d’ouverture du NAPEC 2024 a été faite en présence de la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fazia Dahleb, du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, du commissaire des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (CEREFE), Noureddine Yassaa, des présidents-directeurs généraux des groupes Sonatrach, Rachid Hachichi, et Sonelgaz, Mourad Adjal, d’ambassadeurs, de représentants du corps diplomatique en Algérie et du wali d’Oran, Saïd Sayoud.
Le salon, placée sous le slogan «Equilibrer les hydrocarbures et les énergies propres : vers un mix énergétique efficace», verra la participation de grandes sociétés mondiales des secteurs pétrolier et gazier et de fournisseurs de produits et services liés aux hydrocarbures et à l’énergie.
Dans son discours à l’ouverture du salon, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a confirmé que le développement de l’hydrogène est «l’un des objectifs prioritaires» du gouvernement afin d’en faire un vecteur stratégique en conformité avec ses engagements climatiques et son programme de transition énergétique. «L’Algérie dispose d’importants atouts qui la qualifient pour devenir un leader régional clé dans ce domaine», a-t-il déclaré, notamment «grâce à son potentiel en énergie solaire, à son vaste réseau de transmission d’électricité et de gaz, à ses stations de dessalement d’eau de mer et à la disponibilité de terres et de minéraux rares». Il a annoncé l’organisation d’une conférence internationale sur l’hydrogène vert en Algérie en avril 2025, qui sera «une occasion de présenter les dernières avancées technologiques et économiques dans le domaine de l’hydrogène aux niveaux régional et international».
«L’Algérie planifie la mise en œuvre de grands investissements dans le secteur de l’énergie»
D’autre part, le ministre a affirmé que «l’Algérie planifie la mise en œuvre de grands investissements dans le secteur de l’énergie, durant la période 2024-2028, portant sur des projets de renforcement des capacités de production et de transformation d’hydrocarbures nécessitant un apport technologique et technique, selon les différents partenariats et formules contractuelles, à travers la Loi sur les hydrocarbures».
Il a affirmé que la politique de développement du secteur de l’énergie et des mines, à la lumière des mutations que le monde connaît dans ce secteur, «cherche à s’adapter au contexte international et à répondre en même temps à la demande nationale croissante en énergie, tout en contribuant au développement socio-économique du pays à travers un financement de l’économie nationale, en préservant des niveaux acceptables de revenus pétroliers».
«L’Algérie vise à devenir un carrefour d’échange de l’énergie à la faveur de plusieurs mégaprojets»
Arkab a souligné que l’Algérie «poursuit ses efforts en matière de travaux de recherche et d’exploration, ainsi que l’élargissement de sa base de réserves, l’augmentation de ses capacités de production, l’amélioration du taux d’extraction de ses réserves de pétrole et de gaz, ainsi que la valorisation et le développement de l’industrie pétrochimique, notamment celle des engrais, afin de soutenir et réaliser la sécurité alimentaire en Algérie et dans les pays africains», ajoutant qu’elle œuvre également «à réaliser un équilibre entre le développement de ses ressources naturelles et la préservation de l’environnement, à travers le Programme national des énergies renouvelables, dont la capacité totale atteindra 15.000 mégawatts d’énergie photovoltaïque d’ici 2035, alors que Sonelgaz a lancé la réalisation de 3.200 mégawatts dans une première phase».
Dans ce cadre, il a indiqué que l’Algérie «vise à devenir un pôle d’énergie au niveau territorial et un carrefour d’échange de l’énergie à la faveur de plusieurs mégaprojets ambitieux».
En outre, Arkab a déclaré que «l’Algérie est ouverte au développement de partenariats pour explorer des technologies et des solutions technologiques visant à réduire les émissions de méthane, ainsi qu’à l’utilisation optimale des gaz récupérés».
Lancement du 1re appel d’offres international «Algeria Bid Round 2024»
D’un autre côté, le ministre Mohamed Arkab, a lancé, ce lundi à Oran, le premier appel d’offres international «Algeria Bid Round 2024».
L’initiative, présentée par le directeur de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), Mourad Belkacem, est la première d’une série d’appels d’offres prévus sur une période de cinq ans.
Elle s’inscrit dans le cadre du nouveau cadre législatif des hydrocarbures, qui vise à attirer les investissements locaux et étrangers dans l’exploration et le développement de ressources pétrolières et gazières encore sous-exploitées dans le pays.