Un exposé sur un projet de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes à besoins spécifiques a été présenté, ce mardi, par la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouther Krikou, devant la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’Assemblée populaire nationale (APN), a indiqué la Chambre basse du Parlement.
Au cours de cette séance présidée par le président de la Commission, Saïd Hamsi, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, la ministre Krikou a expliqué que ce projet de loi s’inscrivait dans «le cadre de la concrétisation des dispositions de la Constitution de novembre 2020, notamment en ce qui concerne la garantie de l’insertion des catégories vulnérables et des personnes à besoins spécifiques dans la vie sociale».
Elle a également abordé les grands axes contenus dans le projet de loi, notamment l’introduction d’un barème pour l’évaluation des incapacités et déficiences, en tant qu’outil référentiel efficace et unique, outre de nouvelles dispositions liées aux services de santé et aux mécanismes idoines à même d’encourager la recherche scientifique sur le handicap.
Selon la ministre, ce projet prévoit ainsi «le renforcement de la scolarisation des enfants à besoins spécifiques dans les établissements scolaires (…) outre des dispositions pénales contre toute forme d’agressions et d’infractions portant atteinte à cette catégorie».
A l’occasion, le président de la Commission a mis en avant «l’importance que revêt ce projet de loi», notant que le président de la République «accorde un intérêt majeur à cette catégorie».
Les membres de la Commission de leur côté ont salué, dans leurs interventions, les efforts déployés par l’Etat dans le but de «promouvoir les droits de cette catégorie afin de lui garantir une vie décente lui permettant de s’intégrer dans la société».