Le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a mis en avant ce mercredi, à New York, l’impératif d’une cessation des attaques sionistes afin d’éviter une escalade des tensions dans la région du Moyen-Orient.
Lors de son intervention à une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient, Bendjama a indiqué que «tout effort visant à éviter une escalade des tensions dans la région du Moyen-Orient doit commencer par la cessation des attaques sionistes brutales contre Ghaza (…) Nous devons compter sur un cessez-le-feu immédiat à Ghaza». Il a également dénoncé l’agression en cours contre le Liban, soulignant qu’il ne «fallait pas perdre de vue les crimes commis depuis bientôt une année dans la bande de Ghaza».
Le représentant de l’Algérie a déclaré : «Nous devons éviter une escalade des tensions au Liban et nous devons aussi éviter que ces tensions détournent notre regard de la tragédie à Ghaza. Il nous semble que certains sont devenus indifférents au sort des Palestiniens à Ghaza.»
A ce titre, il a précisé que «la paix au Moyen-Orient passait inévitablement par l’établissement d’un Etat palestinien indépendant avec El Qods-est pour capitale, mais aussi par le retrait total de l’armée sioniste des territoires arabes occupés au Liban et en Syrie».
S’agissant du Liban, Bendjama a indiqué que l’entité sioniste «a violé de manière flagrante le droit international et le droit international humanitaire en ciblant les civils, mais aussi en faisant exploser des appareils de télécommunications et enfin en menant une invasion terrestre au Liban»,
L’ambassadeur l’Algérie à l’ONU a affirmé que «l’incapacité du Conseil de sécurité à agir a donné carte blanche à l’entité sioniste pour agresser le Liban tout en poursuivant ses crimes à Ghaza», expliquant que «le Moyen-Orient a besoin d’actions concertées urgentes de notre part pour parvenir à une solution pérenne face à cette crise».
D’autre part, le diplomate a exprimé la solidarité de l’Algérie avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, déclaré depuis mardi Persona non grata par l’entité sioniste, la qualifiant d’une «décision incroyable qui prouve que l’entité sioniste n’a aucun respect pour l’ONU, ni pour la Communauté internationale».