Le secrétaire général du ministère de l’Energie et des Mines, Abdelkrim Aouissi, a reçu, ce mercredi au siège du ministère, une délégation de la Banque mondiale (BM) dirigée par Ahmadou Moustapha Ndiaye, directeur pour le Maghreb, Malte, le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a indiqué un communiqué du ministère.
Lors de cette rencontre, qui s’est tenue en présence de cadres du ministère, les deux parties ont discuté des «moyens de coopération entre l’Algérie et la Banque mondiale, en particulier en ce qui concerne l’échange d’expertises et le soutien technique dans les projets en cours et futurs, notamment le développement des énergies renouvelables (énergie solaire photovoltaïque et énergie éolienne), le développement de l’hydrogène vert, l’interconnexion électrique régionale et les efforts de l’Algérie pour réduire les émissions, sans oublier les projets du secteur de l’énergie et des mines en général».
En cette occasion, le secrétaire général a présenté un aperçu des principaux axes de la politique énergétique de l’Algérie et des différents programmes de développement du secteur, en particulier les hydrocarbures et les infrastructures qui y sont liées, l’électricité et les énergies renouvelables, ainsi que le développement de l’hydrogène. Il a également évoqué le programme national de dessalement d’eau de mer et l’expérience de l’Algérie en matière de partenariats publics-privés.
Aouissi a également mentionné les projets visant «à renforcer et diversifier la croissance économique» et le rôle du secteur de l’énergie et des mines dans plusieurs aspects, notamment la satisfaction des besoins nationaux en énergie (électricité, gaz et produits pétroliers) et la sécurisation de l’approvisionnement énergétique à long terme à travers des projets d’augmentation des capacités de production et de développement des industries de transformation des hydrocarbures, tels que le développement de la pétrochimie, l’augmentation des taux de récupération, la réduction des émissions et la capture du carbone dans le cadre de la réduction de l’empreinte carbone dans l’industrie pétrolière et gazière.
De son côté, Moustapha Ndiaye a exprimé sa satisfaction pour cette rencontre qui lui a permis de «mieux comprendre les perspectives de développement du secteur de l’énergie et des mines en Algérie, notamment en ce qui concerne la diversification des sources d’énergie et les différents programmes de développement de ce secteur».
Il a souligné «le très haut taux de couverture électrique en Algérie, qui a atteint 99%, et le taux de couverture gazière de 70%». Il a également salué «tous ces résultats positifs obtenus par l’Algérie dans de nombreux domaines» et a exprimé la volonté de la Banque mondiale de «renforcer la coopération et les échanges avec l’Algérie, notamment dans le domaine du développement des énergies renouvelables et de l’interconnexion électrique».