Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, et le ministre du Pétrole de la République du Niger, Sahabi Oumarou, ont signé, ce mercredi, au siège du ministère, un procès-verbal de discussions dans le domaine des hydrocarbures, indique un communiqué du ministère.
Cela s’inscrit, selon la même source, dans le cadre de la recherche de moyens pour renforcer et solidifier les relations de coopération entre l’Algérie et la République du Niger dans les domaines de l’énergie, notamment des hydrocarbures, et pour compléter les programmes et projets de développement communs.
Ce procès-verbal de discussions a abordé tous les points convenus lors de la visite du ministre nigérien en Algérie.
Concernant le progrès réalisé dans le projet Kafra, le côté nigérien a exprimé «sa pleine disposition à travailler en étroite collaboration avec Sonatrach pour préparer toutes les conditions nécessaires à la reprise rapide des activités pétrolières dans le projet».
S’agissant du projet de gazoduc transsaharien (TSGP), il a été convenu de la poursuite des réunions de coordination pour étudier les divers aspects du projet ainsi que pour se renseigner sur le degré de mise en œuvre des décisions prises lors des rencontres des trois ministres responsables des hydrocarbures d’Algérie, du Niger et du Nigeria. A cet effet, le côté algérien a proposé d’accueillir la prochaine réunion du comité de suivi à Alger.
Les discussions ont porté également sur le renforcement de la coopération entre les entreprises des deux pays dans le domaine du raffinage et de la pétrochimie. Dans ce cadre, le côté nigérien a demandé le soutien de l’Algérie pour «le développement du secteur du raffinage et de la pétrochimie, en tirant parti de l’expertise algérienne dans la réalisation et l’exploitation des usines de raffinage et de pétrochimie dans le cadre des projets à venir en République du Niger».
En matière de formation et d’entraînement, le Niger cherche à obtenir l’aide et le soutien de l’Algérie dans les domaines de la formation, du développement des compétences et des conseils, notamment dans le domaine de la transformation et de la pétrochimie, afin de préparer les futurs cadres locaux qui géreront et exploiteront le secteur des hydrocarbures et du raffinage.
A ce titre, le côté algérien a exprimé «sa disposition à proposer des formations et des conseils aux cadres et formateurs nigériens, ainsi qu’à préparer la main-d’œuvre future à travers des instituts de formation dans le secteur de l’énergie et des mines».
En outre, le côté nigérien a exprimé «un grand intérêt» pour le développement du contenu local dans le secteur des hydrocarbures et pour la contribution des compétences locales au développement de son industrie pétrolière. Il a également exprimé son désir de «bénéficier de l’expérience de l’Algérie en matière d’emploi de la main-d’œuvre et des entreprises locales».
En conclusion de sa visite, Sahabi Oumarou, a exprimé sa profonde gratitude au ministre Mohamed Arkab, pour l’accueil chaleureux et l’hospitalité dont il a bénéficié, ainsi que son équipe, lors de sa visite en Algérie.
Cette signature fait suite à la réunion finale qui a eu lieu hier au ministère, entre Arkab, et son homologue nigérien, en présence de responsables des deux côtés, ainsi que des rencontres avec le président-directeur général de Sonatrach, ainsi que les visites effectuées par la délégation nigérienne aux installations énergétiques et de formation de Sonatrach, comme l’Institut algérien du pétrole (IAP), ainsi que le département des laboratoires liés à l’exploration et à la production dans la wilaya de Boumerdès, et aux unités d’activité de liquéfaction et de séparation, y compris la raffinerie d’Arzew et le complexe pétrochimique de la zone industrielle d’Arzew dans la wilaya d’Oran.