Accompagnée par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a supervisé, ce mardi à Koléa wilaya de Tipasa, l’inauguration de l’Institut national supérieur du cinéma «Mohamed Lakhdar Hamina».
L’inauguration de cet Institut qui accueille, au titre de la rentrée universitaire des instituts artistiques 2024/2025, la 1re promotion des bacheliers du lycée national des arts «Ali Maâchi», était en présence du conseiller du président de la République pour l’Education, l’Enseignement supérieur, la Formation professionnelle et la Culture, Mohamed Seghir Saâdaoui.
S’exprimant à l’occasion, la ministre a déclaré que «la réalisation de cet établissement, après des années d’arrêt, est le fruit de la politique visionnaire du président de la République, visant à soutenir et à promouvoir la formation pédagogique et académique dans le domaine des arts, mu par sa foi en le rôle pionnier de la créativité, des artistes et des hommes de culture dans la gloire de la Nation et la construction de l’humain», soulignant que l’Institut «est appelé à être un grand espace de créativité pour tous les talents en herbe dans le monde du 7e art».
La ministre a saisi l’occasion pour saluer le parcours et les réalisations de la grande figure du cinéma algérien qui a donné son nom à cet établissement, Mohamed Lakhdar Hamina, seul réalisateur arabe détenteur, en 1975, de la Palme d’or du Festival de Cannes (France), et qui a inscrit son nom et la lutte du peuple algérien en lettres d’or.
Pour sa part, Baddari a salué «ce nouvel acquis qui entamera à partir de l’année en cours, la formation de cadres artistiques spécialisés dans l’industrie cinématographique», soulignant qu’il «est de nature à contribuer à l’émergence d’une génération créative, d’artistes et créatrice de richesses».
Il convient de mentionner que l’Institut national supérieur du cinéma «Mohamed Lakhdar Hamina» assure des formations supérieures dans le système Licence/Master/Doctorat (LMD), avec une première année en tronc commun, avant l’orientation des étudiants en 2e année vers les spécialités de l’industrie cinématographique.