Le Grand Prix du jury de la Grande Mosquée de Paris a été attribué à Yasmina Khadra, une figure incontournable de la littérature contemporaine, pour l’ensemble de son œuvre.
Le Grand Prix du jury de la Grande Mosquée de Paris coïncide avec la sortie de son nouveau roman, «Cœur d’amande», publié par Mialet-Barrault, marquant une reconnaissance méritée pour un auteur qui a su aborder des sujets délicats avec une plume poignante. Cette récompense a été révélée lors de la troisième édition du prix littéraire de la Grande Mosquée, qui s’est tenue le 24 septembre 2024. Ce prix met à l’honneur les écrivains dont les œuvres, qu’il s’agisse de romans ou d’essais, explorent les thèmes liés à la civilisation musulmane. La dotation de 3.000 euros pour chaque lauréat témoigne de l’engagement de la mosquée à promouvoir la littérature de qualité.
Dans la catégorie «meilleur roman», le prix a été décerné à Nour Malowé pour son œuvre «Le Printemps reviendra», édité par les éditions Récamier. Ce roman promet d’inspirer et d’émouvoir par son exploration des thèmes d’espoir et de renouveau. Pour son essai sur la civilisation musulmane, «Nancy-Kabylie» de Dorothée-Myriam Kellou, publié chez Grasset, a remporté le prix. L’ouvrage offre une réflexion précieuse sur les interconnexions culturelles entre la Kabylie et le reste du monde musulman. Une mention spéciale du jury a également été attribuée à «Victor Hugo et l’Islam» de Louis Blin, publié par Erick Bonnier, mettant en lumière les interactions entre grandes figures littéraires et traditions musulmanes.
Le jury, présidé par Chems-Eddine Hafiz, président et recteur de la Grande Mosquée de Paris, était composé d’experts reconnus dans le domaine littéraire et académique. On y trouvait des personnalités telles que le philosophe Souleymane Bachir Diagne, Lucie Bressy, fondatrice des éditions A vue d’œil, et Manuel Carcassonne, directeur général des éditions Stock…
Cette édition du Prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris s’inscrit dans une tradition d’excellence qui vise à valoriser des voix littéraires contemporaines en lien avec la culture musulmane. Les lauréats précédents, tels qu’Ahmad Massoud et Abdelkrim Saïfi, illustrent cet engagement à reconnaître des œuvres pertinentes et inspirantes.
Avec une dotation généreuse et un jury composé d’experts, le Prix littéraire de la Grande Mosquée continue de renforcer les liens entre la littérature et la civilisation musulmane, encourageant ainsi la création littéraire qui résonne avec des thèmes universels d’identité, de culture et d’humanité.
La reconnaissance de Yasmina Khadra par ce prix prestigieux souligne l’impact durable de son œuvre, tout en célébrant la richesse de la littérature musulmane dans le paysage culturel francophone.