La région du Moyen-Orient est à nouveau en proie à des tensions aiguës, exacerbées par une escalade militaire sioniste qui frappe particulièrement le Liban. L’agence nationale de presse libanaise a rapporté, ce samedi, l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, suite à un bombardement par des avions de l’armée sioniste dans la zone de Hara Harik, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Ce tragique événement survient dans un contexte de tensions croissantes et de violence intensifiée dans la région, provoquant une onde de choc parmi la population libanaise et au-delà.
Dans un communiqué, le Hezbollah a exprimé sa profonde tristesse et son indignation face à la perte de son leader, soulignant l’impact considérable que cet événement «pourrait avoir sur le mouvement et ses partisans».
La situation s’est détériorée rapidement, avec de nombreux citoyens libanais tués ou blessés dans des attaques répétées contre la banlieue sud de la capitale. Les destructions massives de bâtiments, d’installations et d’infrastructures sont le résultat de l’intensification des raids aériens sionistes, qui ont touché plusieurs localités et villages du sud du Liban. Les zones ciblées incluent Sarfand, Deir Siryan, Kafr Sayr, Marqaba et Al-Naqoura, entre autres, où les frappes de l’armée sioniste ont causé la mort de dizaines de civils innocents.
Le ministère de la Santé libanais a alerté sur «la nécessité d’évacuer les hôpitaux de la banlieue sud de Beyrouth à cause des récents développements liés à l’agression sioniste». Dans un communiqué, il a annoncé que «les hôpitaux de Beyrouth et ceux du Mont-Liban doivent cesser d’accueillir des cas non urgents, afin de libérer des ressources pour traiter les patients évacués des zones touchées».
L’ONU appelle au calme immédiat et à la cessation des hostilités
La situation s’est aggravée dans la nuit de vendredi à ce samedi lorsque des avions de guerre sionistes ont procédé à plus de 40 frappes sur divers bâtiments dans les quartiers de Burj Al-Barajna, Kafiyat, Shouifat et Hadj. Cette escalade de violence pose des défis considérables pour les services de santé et les infrastructures libanaises.
Le peuple libanais se retrouve donc plongé dans l’incertitude et la peur face à cette nouvelle flambée de violence. Les appels à la paix et à la sécurité se multiplient alors que le pays fait face à des conséquences tragiques de cette agression. La communauté internationale doit intensifier ses efforts pour garantir la protection des civils et rechercher une résolution durable au conflit qui ravage la région.
D’autre part, l’ONU est inquiète face aux raids sionistes sur la banlieue sud de la capitale libanaise, Beyrouth, et appelle à «la cessation immédiate des hostilités», a annoncé ce samedi Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’organisation onusienne. Dans des communiqués de presse, Dujarric a indiqué que les Nations unies suivaient «avec une grande inquiétude» les raids sionistes sur Beyrouth et que «quiconque regarde des images de fumée s’élevant d’une zone densément peuplée devrait se sentir horrifié», réitérant l’appel au «calme immédiat et à la cessation des hostilités».