Ce dimanche, des avions de combat de l’armée sioniste ont intensifié leurs frappes sur plusieurs villes du sud du Liban. Ces bombardements surviennent dans un contexte de tensions sécuritaires croissantes, poussant le ministre libanais de l’Intérieur et des Municipalités, Bassam Mawlawi, à appeler à une mobilisation accrue des autorités locales pour gérer l’afflux massif de personnes déplacées.
Pour répondre à cette crise humanitaire, le ministre a annoncé l’ouverture d’écoles et d’instituts officiels comme centres d’hébergement pour les personnes affectées par ces attaques. Dans un communiqué, il a souligné que cette décision «était motivée par la nécessité de garantir la sécurité des citoyens libanais face à l’agression sioniste, qui a déjà coûté la vie à plus de 100 personnes et blessé des centaines d’autres depuis le début des hostilités».
Mawlawi a également exhorté les forces de sécurité à «intensifier leurs efforts pour maintenir l’ordre et protéger les propriétés publiques et privées, tout en soutenant les citoyens dans cette période difficile».
«Les attaques sionistes, une guerre d’extermination»
De son côté, le Premier ministre libanais par intérim, Najib Mikati, a appelé la communauté internationale à exercer des pressions sur l’entité sioniste «pour mettre fin à ces violences». Il a rappelé que les récents commentaires du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, qui a exprimé des inquiétudes quant à la possibilité que le sud du Liban devienne «une deuxième bande de Ghaza», devraient inciter les pays influents à agir. Mikati a décrit les attaques sionistes comme une «guerre d’extermination» visant à détruire les infrastructures libanaises et les espaces verts.
Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement libanais à respecter les résolutions des Nations unies, qui prônent une solution à deux Etats pour résoudre la question palestinienne, tout en appelant «les instances internationales à jouer leur rôle pour mettre un terme à ces agressions».
Alors que la situation continue d’évoluer, les autorités libanaises font face à un défi colossal pour assurer la sécurité et le bien-être de leurs citoyens, tout en appelant à l’unité internationale contre la violence et l’injustice.