L’occupation sioniste continue de commettre des violations graves en Palestine, notamment dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie, marquant une escalade de la violence.
Depuis le début de l’agression le 7 octobre dernier, le nombre des martyrs a atteint plus de 41.431, principalement des enfants et des femmes, tandis que plus de 95.818 personnes ont été blessées, selon des sources médicales. De nombreuses victimes sont encore piégées sous les décombres, les équipes de secours ayant du mal à les atteindre en raison des bombardements constants et d’un manque d’accès sécurisé.
Au cours de ces dernières 24 heures, trois massacres ont été perpétrés par les forces d’occupation sionistes, causant la mort de 40 personnes et blessant 58 autres. Les forces sionistes continuent d’imposer un siège total sur certaines zones palestiniennes, empêchant l’accès aux services essentiels et aggravant la crise humanitaire.
Des colons, protégés par l’armée sioniste, mènent régulièrement des incursions dans des régions comme la vallée du Jourdain, organisant des rituels talmudiques et harcelant les agriculteurs et les communautés bédouines locales. Les équipements agricoles sont saisis et les activités économiques palestiniennes sont sévèrement perturbées, contribuant à la destruction des moyens de subsistance des habitants.
Depuis le début de cette escalade, la mosquée Al-Aqsa, site emblématique, est sous un siège strict. Des colons ont pris d’assaut ses cours sous la protection de l’armée sioniste, effectuant des rituels talmudiques, tandis que l’accès des fidèles musulmans est restreint. Les incursions répétées autour de la mosquée Al-Aqsa visent à changer le statu quo et à imposer la domination sioniste sur la ville sainte.
L’occupation intensifie ses manœuvres à Al-Aqsa
Ce dimanche, les autorités de l’occupation ont entamé la construction d’un ascenseur électrique de 200 mètres carrés à proximité du mur de Buraq, permettant aux colons âgés et handicapés d’accéder plus facilement à la mosquée Al-Aqsa. Selon des informations, l’objectif de cette initiative est de faciliter les incursions des colons dans la mosquée dans le cadre d’un plan plus large de modifications du statu quo sous le prétexte de travaux d’entretien.
Ce projet inclut également la construction d’une tour d’espionnage surplombant l’école déflationniste, équipée de caméras de surveillance et de dispositifs d’écoute. Des barrières mobiles en fer ont également été installées à Bab Al-Asbat, et de vastes zones autour du mur de Buraq ont été démolies pour préparer l’espace à l’ascenseur, permettant ainsi d’accueillir un plus grand nombre de colons.
De plus, un projet similaire de judaïsation a été réalisé à la mosquée Al-Ibrahimi, où 300 mètres carrés de son espace ont été réquisitionnés pour la construction d’un ascenseur. Ce projet, financé à hauteur de 2 millions de shekels, inclut également un «jardin biblique» pour faciliter les incursions des colons dans ce site sacré.
Le membre du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et chef du département d’El Qods, Adnan Husseini, a condamné ces actions, les qualifiant d’«inacceptables». Selon lui, ces mesures visent à judaïser El Qods, à détruire son caractère historique et culturel et à transformer la façade arabe de la ville. Il a dénoncé un projet plus large de l’entité sioniste pour relier la gare centrale d’El Qods-Ouest à la ville de Silwan et au mont des Oliviers via un téléphérique dans le but d’attirer des millions de touristes juifs et de renforcer la présence coloniale dans la ville sainte.
Husseini a aussi souligné que le régime sioniste d’extrême droite «tente actuellement d’imposer de nouveaux faits sur le terrain à la mosquée Al-Aqsa». Il a averti que «l’achèvement de l’ascenseur entraînera une augmentation des incursions des colons, notamment à l’occasion des fêtes juives, telles que le Nouvel An hébraïque et le Jour du Pardon (Yom Kippour)».
L’importance du soutien international pour résoudre la question palestinienne
Par ailleurs, le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe (CCG), Jassim Mohammed Al-Budaiwi, a souligné l’importance du rôle de la communauté internationale «pour soutenir les Nations unies dans la mise en œuvre de ses résolutions, surtout en ce qui concerne la question palestinienne». Cela s’est produit hier soir lors de sa rencontre avec le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, en marge de sa participation aux travaux de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, aux Etats-Unis.
Au cours de la réunion, les derniers développements régionaux et internationaux d’intérêt commun ont été discutés, notamment la crise dans la bande de Ghaza et dans le reste des territoires palestiniens. Al-Budaiwi a salué les efforts déployés par l’Assemblée générale des Nations Unies «pour préparer la 79e session», appréciant son rôle important dans la résolution des problèmes régionaux et internationaux actuels, le soutien aux efforts de paix et de développement et le renforcement de la coopération internationale pour faire face aux crises.
Pour sa part, Guterres a salué le rôle des pays du CCG aux niveaux régional et international, en plus des réalisations nationales réalisées par les pays du CCG à tous les niveaux, indiquant que «l’aide humanitaire et au développement qu’ils fournissent aux pays dans le besoin est une source de fierté pour tout le monde».