Hier, plusieurs associations et institutions palestiniennes ont publié une déclaration urgente appelant la communauté internationale à protéger les écoles palestiniennes face à ce qu’elles qualifient de «génocide pédagogique». Cette déclaration s’inscrit dans le cadre de la campagne académique internationale contre l’occupation et l’apartheid sionistes.
A l’occasion de la Journée mondiale pour la protection de l’éducation contre les attaques armées, célébrée le 9 septembre de chaque année conformément à la résolution 275/74 de l’Assemblée générale des Nations unies, les signataires ont appelé les Nations unies et ses Etats membres «à prendre des mesures immédiates pour défendre l’éducation palestinienne contre les attaques militaires sionistes, qui visent à réaliser un génocide et une purification ethnique du peuple palestinien». Ils ont insisté sur la «nécessité de préserver les écoles palestiniennes des agressions sionistes».
Les associations ont exigé «un cessez-le-feu immédiat et la reconstruction de la bande de Ghaza, y compris des infrastructures éducatives détruites». Elles ont appelé à la responsabilité de l’entité sioniste pour ses crimes contre l’éducation et les enfants et pour la démolition et l’intrusion dans les établissements scolaires».
De plus, elles ont souligné «l’urgence de protéger les écoles en tant que lieux sûrs pour les élèves et les enseignants, en mettant l’éducation en tête des priorités du programme mondial». Elles ont appelé à des programmes d’aide urgents et immédiats de l’ONU pour «poursuivre le processus éducatif, financer des programmes de compensation pour les élèves dont les études ont été interrompues, offrir une réponse médicale rapide pour les blessures permanentes des enfants, fournir des prothèses, distribuer des vaccins contre la poliomyélite dans des conditions sécurisées et ouvrir les passages frontaliers pour permettre le traitement des enfants de la bande de Ghaza dans des hôpitaux étrangers».
Les institutions signataires ont également exprimé leur préoccupation concernant la coopération internationale, notant que, «malgré le financement de l’aide d’urgence, de nombreux pays continuent de financer des guerres et de fournir des armes».
Parmi les signataires figurent la Campagne académique internationale contre l’occupation et l’apartheid sionistes, la Coalition éducative palestinienne, la Bibliothèque nationale palestinienne, la Fédération des enseignants palestiniens, le Département des droits de l’Homme de l’Organisation de libération, la Fédération des écrivains et des lettrés palestiniens, la Fédération générale des syndicats ouvriers de Palestine, la Fédération des savants et des universitaires arabes, la Fédération des femmes palestiniennes, le Syndicat des avocats palestiniens, la Fédération générale des associations caritatives palestiniennes, le Conseil national des associations caritatives et la Fédération générale des historiens et des architectes palestiniens.