Une ancienne minoterie de transformation des céréales en farine à Bouira, fermée depuis près de deux décennies, a retrouvé vie ce mercredi, grâce à une opération de relance orchestrée par le Groupe public agro-industriel (AGRODIV).
Avec une capacité de transformation de 200 tonnes de céréales par jour, cette ancienne usine, créée en 1973 et à l’arrêt depuis 2005, s’apprête à redonner un élan significatif à l’économie locale.
Lors d’une visite sur le site industriel, le wali Abdelkrim Laâmouri et le président-directeur général d’AGRODIV, Brahim Lazreg, ont marqué le coup d’envoi des travaux de remise en état de la minoterie. Ce projet ambitieux devrait non seulement offrir plus de 250 emplois directs mais aussi créer environ 400 postes indirects, revitalisant ainsi le tissu économique de la région.
Le P-dg d’AGRODIV a souligné que cette relance s’inscrit dans «une initiative nationale visant à réactiver les unités industrielles mises à l’arrêt, conformément aux directives des hautes autorités du pays, sous la conduite du président Abdelmadjid Tebboune et du ministère de l’Industrie».
Un délai de six mois a été accordé pour l’installation et la mise en service de cette minoterie. Lazreg a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement du projet, mettant en avant «le soutien crucial des autorités qui a permis l’acquisition et l’installation des équipements nécessaires».
Prévue pour rouvrir ses portes au premier semestre de 2025, cette unité sera la deuxième du genre à Bouira, rejoignant celle d’Ain Bessam, qui a une capacité de production de 300 tonnes par jour. Le Groupe AGRODIV, qui possède six filiales spécialisées dans la transformation des céréales, continue d’étendre ses capacités avec une production quotidienne combinée de 51.400 quintaux de blé dur et 60.500 quintaux de blé tendre.