La campagne pour l’élection présidentielle du 7 septembre s’est achevée hier, inaugurant une phase déterminante de trois jours de silence électoral.
Pendant cette période, les candidats seront tenus de suspendre toute activité liée à la campagne, conformément à la législation électorale en vigueur. Ce moment de pause est conçu pour assurer un scrutin serein et impartial, exempt de toute pression de dernière minute.
Depuis le coup d’envoi le 15 août, la campagne s’est déroulée dans un climat de sérénité et de rigueur organisationnelle. L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a veillé à la bonne marche des opérations grâce à des mesures logistiques rigoureuses et une sécurité renforcée. Les candidats ont eu la liberté de s’exprimer et de présenter leurs programmes sans entrave, tout en respectant les règles éthiques en vigueur.
La période de silence, interdit la publication ou la diffusion de sondages d’opinion ainsi que toute forme de campagne. Cette pause est conçue pour permettre aux électeurs de réfléchir en toute tranquillité avant de se rendre aux urnes. En parallèle, les médias nationaux ont couvert les événements avec professionnalisme, assurant une information «objective sans dépassements signalés».
Les trois candidats en lice – Youcef Aouchiche du Front des forces socialistes (FFS), Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant, et Abdelaali Hassani Cherif du Mouvement de la société pour la paix (MSP) – ont mené une campagne dynamique, chacun présentant une vision distincte pour l’avenir de l’Algérie. Aouchiche a proposé une «Vision pour demain», promettant une économie basée sur l’efficacité et la transparence. Tebboune, avec son slogan «Pour une Algérie victorieuse», a mis en avant ses réalisations et son engagement pour un État moderne. Hassani Cherif, quant à lui, a misé sur «Opportunité» (Forsa), promettant un changement profond et une répartition juste de la richesse.
Le climat électoral a été marqué par une interaction populaire croissante, préfigurant une forte participation le jour du scrutin. En prévision de cette journée décisive, le ministère de l’Intérieur a annoncé des mesures spéciales pour assurer un bon déroulement du vote, incluant le report de certaines manifestations et la restriction de la circulation des véhicules transportant des matériaux de construction.
Les populations nomades et des zones reculées du Sud entament leur vote, aujourd’hui
D’autre part, les populations nomades et des zones reculées et enclavées dans les wilayas du sud du pays commenceront à voter dès aujourd’hui, mercredi, au niveau des bureaux itinérants. Ces bureaux, mis en place pour faciliter la participation des électeurs dans les régions éloignées, débuteront leurs opérations avant la date officielle du scrutin du 7 septembre. Les conditions nécessaires ont été mises en place pour «garantir le bon déroulement de ces opérations, avec des équipes d’encadrement et des moyens logistiques adaptés».
À l’ouest du pays, les préparatifs sont également achevés. Les délégations locales de l’ANIE ont finalisé les arrangements pour accueillir les électeurs dans des conditions «optimales». Avec des milliers de bureaux de vote et une armée de superviseurs, tout est en place pour une élection «fluide et transparente».
La campagne électorale a pris fin dans une ambiance d’attente et de préparation, les regards étant désormais tournés vers le scrutin du 7 septembre. Les Algériens se préparent à choisir leur futur président dans un cadre légal rigoureux et une atmosphère d’espoir pour l’avenir.