L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS) a convoqué ce lundi, son Comité ad hoc dédié à la variole du singe (Mpox), en réponse à la déclaration récente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a classé cette épidémie comme une «urgence sanitaire mondiale» depuis le 14 août 2024, selon un communiqué officiel.
Cette réunion intervient après qu’une première vague de l’épidémie ait conduit, le 25 mai 2022, à la création de ce Comité ad hoc par l’ANSS pour «faire face à la menace».
Le Comité ad hoc, composé de membres spécialisés du Conseil scientifique de l’ANSS et de ses experts, inclut également des représentants des secteurs clés tels que la santé, la production pharmaceutique, l’intérieur, la recherche et la défense nationale.
Pour contenir l’épidémie de Mpox (variole simienne) en Afrique, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé hier, un plan stratégique mondial de préparation et d’intervention d’une valeur de 135 millions de dollars.
Ce plan vise à mettre fin aux flambées de transmission interhumaine du Mpox à travers des efforts coordonnés à l’échelle mondiale, régionale et nationale. Cette initiative fait suite à la déclaration, le 14 août, d’une urgence de santé publique de portée internationale par le directeur général de l’OMS.
S’étalant sur une période de six mois, de septembre 2024 à février 2025, le plan requiert un financement de 135 millions de dollars. Ce budget couvre non seulement la réponse de l’OMS, mais aussi celle des États membres et des partenaires, tels que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).
Le plan a été présenté aux États membres le vendredi 23 août, et leur contribution est désormais sollicitée.