Une publication spéciale du ministère de la Communication a dévoilé les détails des sessions de formation organisées pour les journalistes tout au long de l’année 2024.
Éditée par le Centre national de documentation, de presse, d’image et d’information (CNDPI), cette publication de 109 pages présente les diverses formations dispensées par le ministère, bénéficiant à environ 800 journalistes des secteurs public et privé.
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie visant à promouvoir une «presse spécialisée», adaptée aux exigences des nouveaux médias mondiaux qui privilégient de plus en plus la spécialisation. Le document est enrichi de nombreuses photos mettant en lumière les différents cycles et ateliers de formation, couvrant des domaines tels que l’énergie, le sport, l’économie, la culture, le tourisme, ainsi que le cadre constitutionnel et juridique de l’élection présidentielle et sa couverture médiatique.
Dans le discours introductif de cette publication, le ministre de la Communication, Mohamed Laagab, a souligné que le ministère, à travers ces formations en presse sportive, culturelle, économique, et d’autres domaines, vise à «combler les lacunes du secteur pour établir une presse et un journalisme spécialisés». Ces sessions permettent aux journalistes «d’acquérir des outils pratiques pour exercer leur métier avec professionnalisme et expertise».
Le ministre a précisé que ces formations «ne sont pas destinées à créer des spécialistes au sens académique du terme, mais à fournir aux journalistes des outils pour une analyse et une anticipation adéquates». Il a mis également en avant la nouvelle loi sur l’information, qui «offre le cadre juridique pour la formation continue des journalistes et impose aux institutions médiatiques de garantir une formation continue et régulière afin de renouveler les connaissances et les compétences dans un secteur en constante évolution».
Il a indiqué que le secteur des médias subit des «évolutions continues et rapides», notamment avec l’émergence de nouvelles technologies, et que le ministère travaille, en collaboration avec les institutions médiatiques publiques et privées, à «améliorer la performance des médias nationaux». Ces efforts s’inscrivent, ajoute Laagab, «dans les directives du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a mis en place des mesures pour soutenir et renforcer les institutions médiatiques et améliorer leur performance».