Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, Youcef Cherfa, a supervisé ce dimanche, la signature d’une convention-cadre de partenariat entre l’Entreprise de développement des cultures agricoles stratégiques (DCAS), la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA) et le groupe industriel agro-logistique Agrolog pour la production de viandes blanches et rouges destinées à réguler le marché en prévision du mois de Ramadhan prochain, selon un communiqué du ministère.
Cette convention signée par Mustapha Belhanini, président-directeur général (P-DG) de la DCAS, Djahid Abdelwahab Zefizef, P-DG du groupe Agrolog, et Chérif Benhabiles, directeur général du CNMA, s’inscrit dans le cadre des mesures préventives prises par le secteur de l’agriculture et du développement rural pour «garantir la stabilité du marché en ce qui concerne les produits agricoles de grande consommation tels que les viandes blanches et rouges».
Conformément à cette convention, les structures d’élevage de volaille et de bétail des unités de production agricole (anciennement fermes pilotes), relevant de la SDCAS, seront mises à la disposition de l’Office national des aliments du bétail (ONAB) et de la Société algérienne des viandes rouges (ALVIAR) pour la production de viandes blanches et rouges, dans le but de constituer un stock stratégique destiné à approvisionner le marché pendant le mois de Ramadhan et la fête de l’Aïd el-Adha à venir».
D’autre part, est-il ajouté dans le communiqué, la CNMA prendra «en charge tous les risques liés aux activités couvertes par cette convention à travers des assurances, en plus de fournir un accompagnement technique, l’évaluation et le suivi par des experts spécialisés dans ce domaine».
«Il est prévu de produire au moins 10.000 tonnes de viandes blanches et de constituer un cheptel de 50.000 têtes ovines pour créer un stock de régulation et approvisionner le marché avec des produits nationaux à des prix étudiés durant les périodes de forte demande», a précisé la même source.
En plus de valoriser les structures de base disponibles au sein des unités de production agricole, les partenaires s’engagent, dans le cadre de cet accord, «à fournir à ces unités les intrants nécessaires (poussins, aliments, etc.), à respecter les normes spécifiques aux bâtiments d’élevage de volailles et de bétail ainsi que les critères de santé et de qualité des produits», est-il conclu dans le communiqué.