L’exposition «Hudood : Rethinking Boundaries», qui a été inaugurée à l’Ecole des études orientales et africaines (SOAS) à Londres le 11 juillet dernier et se poursuivra jusqu’au 21 prochain, est le reflet d’un livre numérique portant le même titre. Les articles du livre, rédigés par divers étudiants et professeurs de SOAS, explorent le contexte politique et social de l’art arabe.
L’exposition, organisée en collaboration avec la Barjeel Art Foundation, explore des thèmes essentiels allant des frontières physiques, illustrées par une série de sculptures utilisant le bitume, aux frontières conceptuelles, touchant aux réflexions sur les restrictions, l’accès au passé à travers les archives et la nostalgie.
Parmi les œuvres exposées, on trouve celles des défunts critique, historien et peintre palestinien Kamal Boullata (1942-2019), artiste palestinienne Leïla Shawa (1940-2022), architecte irakienne Zaha Hadid (1950-2016) et photographe irakien Latif Al Ani (1932-2021).
Le travail de l’artiste plasticien algérien Rachid Koraïchi est également présenté dans l’exposition ainsi que les oeuvres de l’artiste algérien Kader Attia, de l’Egyptien Mohamed Abla, des Libanais Fouad El Khoury, Helen Zgheib et Fadi Boudida, des Palestiniens Mona Hatoum, Tayseer Barakat, Larissa Sansour et Khaled Jarrar et autres.
Le livre numérique «Hudood : Rethinking Boundaries» comprend des articles de Natasha Morris, professeure d’art islamique, de Venetia Porter, professeure d’histoire et d’architecture au Yémen, de l’artiste Antonis Koutoupis, et d’étudiants dans plusieurs filières.