Le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a participé samedi par vidéoconférence, aux travaux du troisième Sommet de la voix du Sud, où il a appelé pour travailler collectivement, afin de construire un nouveau paradigme de développement international, basé sur l’inclusion, l’équité et la solidarité, indique un communiqué du ministère.
Cet événement, tenu en Inde, réunissant environ vingt pays du Sud dans son segment réservé aux ministres des Finances, été dédié à la problématique, «une finance mondiale, par une approche centrée sur les personnes».
Ce Sommet, sous le thème «Un Sud mondial, habilité pour un avenir durable», a été une occasion, d’échanger des points de vue sur divers sujets liés aux défis posés par les changements, dans la situation économique mondiale, y compris ceux liés à la dette dans les pays en développement, l’accès à un financement à faible coût, la réforme des banques de développement multilatérales, et l’inclusion financière.
Lors de son intervention, Faïd a souligné que «la finance internationale, centrée sur les personnes, n’est pas seulement un objectif noble, mais aussi une nécessité absolue, pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), et construire un avenir meilleur pour tous, sans laisser personne derrière».
Il a noté que les pays du Sud se trouvent à un carrefour crucial, dans la lutte contre les défis mondiaux, du développement durable». «Il est devenu impératif, de repenser les paradigmes traditionnels de finance internationale, qui ont souvent favorisé, une croissance économique détachée des réalités sociales et environnementales», souligne le ministre, avant d’ajouter : «Notre objectif doit être clair : remettre l’humain, au cœur de toutes nos initiatives financières.»
Pour cette raison, le ministre des Finances a insisté, sur «la nécessité de mobiliser, non seulement des ressources suffisantes, mais aussi accessibles et équitables». «Ces ressources doivent être orientées, vers la lutte contre la pauvreté, la réduction des inégalités sociales, et la réponse aux urgences climatiques», précise-t-il.
Dans ce contexte, tout en soulignant le rôle central, que les banques de développement multilatérales doivent jouer, Faïd a indiqué qu’il «est nécessaire, de réformer la structure de la finance internationale, pour la rendre plus inclusive, transparente et adaptée aux spécificités des pays du Sud, afin qu’elle devienne, un véritable levier, pour la transformation sociale et environnementale».
Par ailleurs, le ministre a souligné que «l’accès à des technologies propres et durables, reste une autre priorité, pour les pays du Sud».Pour y parvenir, il est essentiel de faciliter l’accès à des financements à faible coût, pour les projets d’énergie renouvelable, et l’innovation technologique locale», explique-t-il.
Enfin, pour atteindre les objectifs communs, Faïd a appelé ses homologues participants à ce Sommet, «à travailler collectivement, pour construire un nouveau paradigme de développement international, basé sur l’inclusion, l’équité et la solidarité, afin d’assurer une répartition équitable, des bénéfices du développement, pour tous les peuples des pays du Sud».