Les résultats préliminaires du troisième Recensement général de l’agriculture (RGA2024), révèlent l’enregistrement de plus de 230.000 exploitations agricoles nouvelles, par rapport aux résultats du Recensement précédent, réalisé en 2001.
Selon les déclarations du directeur des Statistiques, de la Numérisation et de la Prospective au ministère de l’Agriculture et du Développement rural , Mohamed Tifouri, à l’APS, «les résultats préliminaires du Recensement (du 19 mai au 27 juillet), ont montré une expansion des activités agricoles, avec l’ajout de plus de 230.000 nouvelles exploitations agricoles», en louant «la forte participation» des agriculteurs, éleveurs et cultivateurs, ainsi que leur prise de conscience des avantages, que ce Recensement apportera à leur activité.
Le responsable a considéré cette augmentation, comme un «fruit du processus de mise en valeur des terres et de l’émergence de nouvelles zones d’activité agricole», en précisant que des «données précises, sur l’évolution du secteur agricole par rapport aux résultats du deuxième Recensement en 2001, seront disponibles après l’achèvement de la phase de traitement et d’analyse détaillée des données».
Dans ce cadre, Tifouri a affirmé que les données collectées «nous fourniront une image réelle, de la structure des exploitations agricoles, à partir de laquelle nous élaborerons des programmes de développement, pour le secteur agricole».
Il a également expliqué, que les travaux «sont en cours, pour intégrer les données collectées dans la plate-forme numérique du ministère de l’Agriculture, avant de commencer l’analyse des données, qui déterminera précisément, la superficie des terres agricoles, le nombre de bétail, ainsi que d’autres informations».
Concernant la date de publication des résultats du Recensement général de l’agriculture, Tifouri a indiqué, que l’analyse des données nécessite «un temps suffisant», en raison du grand nombre de données à analyser et à vérifier, notant que ce processus progresse actuellement, à un rythme «très satisfaisant».
Il a ajouté : «Nous prendrons le temps nécessaire, pour analyser les données, car notre objectif est d’obtenir des informations précises, qui aideront à prendre des décisions appropriées, concernant ce secteur vital et stratégique, qui est le deuxième contributeur au Produit intérieur brut, après le secteur des hydrocarbures.»
De plus, «le ministère de l’Agriculture et du Développement rural partagera la base de données obtenue, avec les différents secteurs concernés», a ajouté le responsable, précisant que cela entre, dans le cadre de la coordination intersectorielle, pour «atteindre les objectifs fixés, en matière de sécurité alimentaire».
Par ailleurs, le conférencier a souligné, que le Recensement a permis aux équipes participantes, de bénéficier d’une formation théorique et pratique, ainsi que d’acquérir une connaissance «précise», de l’activité agricole.
Il convient de noter, que le Recensement général de l’agriculture a débuté le 19 mai dernier, et devait se terminer le 17 juillet, avant que le ministère de l’Agriculture ne décide, de prolonger l’opération jusqu’au 27 juillet 2024, afin de couvrir toutes les exploitations agricoles.
Il est à rappeler, que le premier Recensement du secteur agricole en Algérie, a eu lieu en 1973, et le deuxième en 2001.