Le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a annoncé, ce samedi à Tipasa, le lancement d’un projet de Centre national de formation et de renforcement des capacités de la société civile, avant la fin de l’année en cours.
Benbraham a expliqué, lors d’une rencontre régionale organisée par le Réseau associatif de la démocratie participative et de l’économie sociale et solidaire en coordination avec les services de la wilaya de Tipasa, sur le thème «Démocratie participative et opération électorale, vers une citoyenneté effective», que l’ONSC est «en train de finaliser les dernières retouches, pour le lancement du projet d’un Centre national de développement et renforcement des compétences de la société civile en tant que mécanisme de formation et de développement des compétences».
Il a souligné, que des enjeux «imposent à la société civile, d’évoluer et de s’adapter, pour renforcer la citoyenneté, et faire face aux défis dans le but de promouvoir la stabilité et la sécurité du pays, notamment en vue des prochaines élections présidentielles», en ajoutant, que les associations ont pour mission, de «contribuer à l’enrichissement des politiques publiques du pays, et à la construction de l’économie nationale».
Il a également indiqué, que l’ONSC «œuvre à renforcer le cadre juridique des associations, en matière commerciale, à établir des partenariats et à assurer le financement», plaidant pour «une société civile créatrice de richesse, passant d’une situation de diagnostic des problèmes et d’expression des préoccupations, à une initiative de solutions, à travers des projets sociaux solidaires et économiques».
Il a aussi souligné, le rôle du secteur civil dans la sensibilisation et la culture de la citoyenneté et de la participation au sein de la société, «pour peu que les associations soient fiables et présentent des initiatives sérieuses et efficaces, tout en jouant leur rôle d’accompagnatrices des pouvoirs publics pour la prise de décisions appropriées dans divers domaines».
De son côté, le wali de Tipasa, Aboubakr Seddik Boucetta, a mis en avant le rôle et l’importance de la société civile, en tant que «partenaire de l’État, pour atteindre les objectifs fixés», affirmant que «les autorités publiques travaillent, à ancrer les principes de la Démocratie, en impliquant les citoyens, via les associations, dans la prise de décisions appropriées».
La présidente du Réseau associatif de la démocratie participative et de l’économie sociale et solidaire, Fatima Zahra Bendaoud, a évoqué l’importance de cette sixième réunion régionale, après celles organisées précédemment, dans les wilayas de Timimoun, Adrar, Ouargla, Oran et Annaba, laquelle a comporté des ateliers de formation pour la société civile visant, à «l’équiper d’outils pratiques, concernant la consultation, le contrôle et le dialogue».
Elle a précisé, que la rencontre vise à «rendre la société civile, plus professionnelle en développant ses compétences, et en la rendant capable de proposer des modèles de projets économiques et sociaux solidaires réussis, tout en prenant conscience, de la responsabilité sociale envers la Nation».
Pour information, la sixième rencontre régionale a vu la participation, de 450 associations régionales des wilayas du Centre, avec des interventions et des ateliers de formation.