Le Mouvement de résistance palestinien, Hamas, a annoncé tôt ce mercredi, que son chef du bureau politique, Ismaïl Haniyeh, avait été assassiné dans la capitale iranienne, Téhéran. Cet événement tragique a provoqué une onde de choc, à travers la communauté internationale et au sein du monde arabe, suscitant des réactions de condamnation et de solidarité.
Le président de l’État de Palestine, Mahmoud Abbas, a fermement condamné cet assassinat, qualifiant «l’acte, de lâche et de dangereuse évolution». Abbas a appelé les Palestiniens, «à l’unité, à la patience et à la fermeté, face à l’occupation sioniste». En signe de deuil, il a déclaré qu’une journée de deuil serait observée, dans toute la Palestine, et a ordonné que les drapeaux soient mis en berne.
Le secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Sheikh, a également condamné fermement cet assassinat, le décrivant comme «un acte lâche», qui renforce la nécessité d’«une unité des Forces et Factions palestiniennes».
Appels à l’unité et à la résistance
Le chef du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a également condamné l’assassinat, soulignant que «cet acte criminel plonge la région, dans une spirale de violence». Le Gouvernement palestinien a appelé, à «une plus grande unité nationale et fermeté, face à l’occupation et ses crimes». Le mouvement Fatah a décrit l’assassinat, comme «un crime odieux», et a appelé les Palestiniens, à s’«unir pour affronter l’occupation, en préservant l’unité politique et géographique, entre la bande de Ghaza et la Cisjordanie, y compris el Qods.
De leurs cotés, les Forces nationales et islamiques en Palestine ont annoncé «une grève générale pour protester contre l’assassinat de Haniyeh», et ont appelé, à «organiser des manifestations en signe de dénonciation de cet acte lâche».
Condamnations internationales
Le Qatar a fermement condamné l’assassinat, le qualifiant de «crime odieux, d’escalade dangereuse et de violation flagrante du Droit international et humanitaire». Le ministère des Affaires étrangères du Qatar a mis en garde, contre les risques de chaos et de compromission, des chances de paix dans la région.
La Turquie a également condamné le meurtre de Haniyeh, exprimant ses condoléances, au peuple palestinien et soulignant que «cette attaque vise, à étendre la guerre à Ghaza, à une dimension régionale». La Turquie a appelé la communauté internationale, à «agir pour arrêter l’entité sioniste», et a réaffirmé «son soutien, à la cause palestinienne».
La Russie a qualifié cet assassinat, de «meurtre politique inacceptable, qui exacerbera les tensions régionales». Mikhaïl Bogdanov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a averti que cet événement «aurait un impact négatif, sur les négociations de Doha».
Le Liban a exprimé ses inquiétudes face à cet acte, le Premier ministre Najib Mikati soulignant, le danger «accru», pour la stabilité régionale.
La Chine a également condamné l’assassinat, avertissant qu’«il pourrait conduire, à une plus grande instabilité régionale».
Demande d’une enquête, immédiate et approfondie
La Jordanie a fermement condamné l’assassinat, le qualifiant de «violation des Lois internationales et humanitaires», et a averti que «ce crime exacerberait les tensions et l’instabilité régionales». Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères jordanien, Sufian Qudah, a appelé la communauté internationale, à «mettre un terme à l’agression sioniste, contre Ghaza».
La Malaisie a demandé «une enquête immédiate et approfondie», sur cet assassinat et a exhorté toutes les parties, à faire «preuve de retenue pendant que les faits sont établis».
L’OCI condamne, avec la plus grande fermeté, l’acte sioniste criminel
L’Organisation de la coopération islamique (OCI), a condamné avec la plus grande fermeté, ce mercredi, l’assassinat du président du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.
Dans un communiqué, l’OCI a exprimé ses sincères condoléances, aux dirigeants et au peuple palestiniens, tout en mettant en cause l’entité sioniste, pour cet «acte criminel et cette escalade dangereuse», qu’elle considère comme «une extension des meurtres quotidiens, perpétrés contre le peuple palestinien, en violation flagrante des normes et accords internationaux».
L’OCI a réaffirmé son soutien «inébranlable», au peuple palestinien, dans sa lutte légitime pour ses droits nationaux, y compris le retour, la liberté, l’indépendance et la création d’un État palestinien souverain aux frontières du 4 juin 1967, avec el Qods-Est pour capitale.
L’assassinat d’Ismaïl Haniyeh a suscité une vague de condamnations et de solidarité, à travers le monde. Cet événement tragique souligne l’urgence, d’une désescalade et la nécessité pour toutes les parties, de s’engager dans un dialogue constructif, pour rechercher des solutions pacifiques. La communauté internationale est appelée, à agir pour prévenir une escalade de la violence, et à soutenir les efforts en faveur de la paix et de la stabilité, dans la région.