Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, prendra part demain jeudi par visioconférence, aux travaux de la 55e réunion du Comité ministériel de suivi OPEP-non OPEP (JMMC), a indiqué hier, le ministère dans un communiqué.
Selon la même source, lors de cette réunion, les ministres évalueront le respect des engagements de réduction, de la production des pays OPEP+, pour les mois de mai et juin 2024.
En outre, les ministres participants discuteront de la situation actuelle, du marché pétrolier mondial, et de ses perspectives, à court terme.
Le JMMC est composé des représentants de sept pays membres de l’OPEP : l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, l’Irak, le Koweït, le Nigéria, le Venezuela, et de deux pays non membres de l’OPEP: la Russie et le Kazakhstan.
Il convient de noter, que les cours du pétrole grimpaient hier, en réponse à une baisse des réserves américaines, et à une recrudescence des tensions géopolitiques.
À 11h00 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en septembre, au dernier jour de sa cotation, augmentait de 2,51%, pour atteindre 80,60 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, progressait de 2,97%, atteignant 76,95 dollars.
Cette remontée fait suite, à une période de baisse due aux perspectives moroses de croissance, en Chine. Cependant, «les tensions géopolitiques croissantes, et une baisse importante des réserves de pétrole américaines la semaine dernière, « ont inversé la tendance, selon Ipek Ozkardeskaya», analyste à la Swissquote Bank.
«Ces incidents augmentent le risque d’escalade et d’extension du conflit, accroissant ainsi le risque géopolitique pour les marchés», comme l’explique John Evans, analyste chez PVM Energy.
Mardi, l’American Petroleum Institute (API), a rapporté une baisse des réserves commerciales de brut, d’environ 4,5 millions de barils et de 1,92 million de barils, pour l’essence la semaine dernière.