Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a reçu ce lundi au siège de la Présidence tunisienne, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, selon un communiqué émis hier, par la Chambre basse du Parlement.
Le communiqué a souligné, que cette rencontre a été l’occasion pour le président Saïed, d’exprimer «les liens fraternels, unissant les deux pays et leurs peuples», ainsi que de souligner, «le niveau d’excellence, des relations entre les deux directions, et le haut degré de coordination, avec le président Abdelmadjid Tebboune».
À ce sujet, il a salué les résultats du Sommet tripartite, algéro-tuniso-libyen, et a passé en revue, «l’histoire commune, le présent remarquable, et l’avenir prometteur, entre les deux pays».
Le Président tunisien a également rappelé, «les positions communes, sur diverses questions régionales et internationales», en soulignant sa satisfaction, quant à «l’accord des points de vue entre les deux pays, notamment en ce qui concerne, la question palestinienne, les agressions subies par le peuple palestinien, et les massacres et crimes commis à son encontre, sous les yeux du monde».
Le président Saïed : «Le destin commun fait, que la sécurité de la Tunisie est la sécurité de l’Algérie, et vice versa»
Par ailleurs, le président Saïed a abordé les défis auxquels font face les deux pays et la région, en affirmant que «le destin commun fait, que la sécurité de la Tunisie est la sécurité de l’Algérie, et vice versa». En outre, il salué «les avancées réalisées par les deux pays, pour activer les relations, notamment économiques, qui doivent atteindre un niveau de compréhension et de relations politiques, exprimant «son optimisme, quant à l’avenir des deux pays».
De son côté, Brahim Boughali a remercié le président Kaïs Saïed, pour l’opportunité de le rencontrer, transmettant «les salutations et la considération de son frère, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui porte une grande affection pour la Tunisie, et respecte profondément, le président Kaïs Saïed».
Le président de l’APN a aussi félicité le peuple tunisien, pour le 67e anniversaire de la République, souhaitant à la Tunisie, «davantage de progrès, de prospérité et de stabilité».
Boughali a également noté, que sa visite officielle en Tunisie, et sa rencontre avec son frère Ibrahim Bouderbala, le Président de l’Assemblée tunisienne des représentants du peuple (ARP), témoignent de «la qualité des relations parlementaires, le reflet de la coordination et de la coopération, entre les deux directions des pays». Il a passé en revue, les principaux points abordés, lors de ses discussions avec Bouderbala, soulignant qu’«ils concernent les intérêts des deux pays, et visent à renforcer les relations et les partenariats économiques, pour atteindre une harmonie, entre les deux Présidents».
À l’issue de la rencontre, Brahim Bougali a fait une déclaration à la presse, exprimant «sa gratitude, au président Kaïs Saïed et aux membres de l’ARP, pour leurs hospitalités», en soulignant «sa satisfaction, quant à la qualité des relations», et en souhaitant «plein succès à la Tunisie, alors qu’elle se prépare, pour l’élection présidentielle, prévue pour octobre prochain».
Hisser la coopération et la coordination, dans tous les domaines
Le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, a été reçu aussi, ce lundi, par ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar.
En début de rencontre, selon le communiqué de l’APN, Nabil Ammar a exprimé «la profondeur des relations tuniso-algériennes, et le haut niveau de compréhension, entre les deux pays», remerciant l’Algérie, pour «son soutien à la Tunisie».
Le ministre tunisien a abordé le sujet de «l’économie, et son rôle dans le renforcement des liens entre les deux pays», soulignant «le désir d’accroître la coopération et la coordination, dans tous les domaines, en éliminant les obstacles administratifs, pour parvenir à une intégration suffisante, afin de faire face aux défis communs».
Ammar a affirmé, que «la volonté politique des deux directions, est capable de se refléter, dans l’avancement de l’économie et du développement, impactant également la sécurité». Il a salué le Sommet trilatéral, entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye, le considérant comme «un événement orientant tous les secteurs vers une intégration, particulièrement en ce qui concerne le développement des zones frontalières, et son impact sur la sécurité et la stabilité de la région».
Le ministre a profité de l’occasion, pour affirmer «le retour de la Tunisie, à ses positions souveraines et ses principes, auxquels elle ne renoncera pas», soulignant que «la Tunisie, ne cédera pas aux pressions, de quelque nature que ce soit». Il a également mentionné, «le niveau élevé de coordination avec Ahmed Attaf, ministre des Affaires étrangères, et l’importance de la coopération en matière d’énergie, nécessitant la facilitation des affaires, des échanges commerciaux et de la consultation».
Pour sa part, Boughali a rappelé les progrès réalisés par l’Algérie, dans la purification de son économie, la diversification et le soutien aux industries locales, pour protéger son économie, avec des résultats «visibles», sur la rationalisation des importations, et l’encouragement des exportations, hors hydrocarbures.
Dans ce contexte, la coopération algéro-tunisienne, basée sur la complémentarité des deux pays, répond à «la volonté politique exprimée par les présidents Abdelmadjid Tebboune et Kaïs Saïed».
Il a également loué, «le niveau de coordination entre les deux pays», affirmant que la coopération et la coordination parlementaire avancée, «illustrent clairement, la profondeur des liens entre les deux peuples, et la sincérité des intentions politiques, entre les Présidents des deux pays, et leurs directions respectives».
Il a confirmé ce que le ministre tunisien avait évoqué, concernant la nécessité de développer les zones frontalières, en raison de leur impact, sur tous les autres niveaux, qu’ils soient sécuritaires, sociaux ou liés à l’immigration, au terrorisme et à l’extrémisme. Le développement des zones frontalières, ouvre de nouvelles perspectives, économise des efforts, et renforce la proximité entre les deux pays.