Le ministre des Moudjahidine et des Ayants- droit, Laïd Rebiga, a présidé ce mardi, à Alger, l’ouverture des travaux d’un Séminaire international sur la Révolution algérienne, dans sa dimension africaine, où il a souligné que la Mémoire de l’Afrique ne sera complète, tant que la dernière colonie de notre Continent, le Sahara Occidental, ne sera pas libérée, saluant aussi salué la position de l’Afrique, concernant la question palestinienne.
Dans son discours à cette occasion, Laïd Rebiga a affirmé que «la Mémoire de l’Afrique ne sera complète, tant que la dernière colonie de notre Continent, le Sahara occidental, ne sera pas libérée». Cela restera une «dette envers chaque Africain, et un devoir pour tout Africain fidèle au message des leaders du Continent, comme Ahmed Ben Bella, Nelson Mandela, Nkrumah Kwame, Patrice Lumumba et Amilcar Cabral, pour ne citer qu’eux», précise-t-il.
À cet égard, le ministre a salué «la position de l’Afrique, concernant la question palestinienne, son soutien au peuple palestinien, et son engagement en faveur de son droit légitime, à établir son État avec el Qods comme capitale».
«L’Algérie croit en la capacité de la jeunesse africaine, à incarner une Afrique, pionnière et prospère»
Il a affirmé, que «la construction d’un avenir prometteur pour le Continent africain, dépend de la préservation des valeurs et des références communes», notant que «l’Algérie croit en la capacité de la jeunesse africaine, pour poursuivre le chemin de la gloire, et à incarner une Afrique, pionnière, prospère et active, dans tous les domaines, comme le voit le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son approche du travail africain commun, et ses initiatives pour le développement de l’Afrique, ainsi que ses plaidoyers, dans toutes les Instances internationales, en défense de ses intérêts».
Dans son discours, Rebiga a rappelé le soutien africain à l’Algérie, durant sa Glorieuse révolution, ce qui l’a poussée, selon lui, «à mobiliser sa Diplomatie, pour défendre les droits des peuples opprimés, dans leur droit à l’autodétermination, et à protéger leur souveraineté et leurs frontières».
Il a également mis en garde, contre «la convoitise des ennemis, de leurs ambitions et de leurs outils», ce qui exige, souligne le ministre, «à tous, de tirer les leçons de l’Histoire, pour construire l’avenir et de se serrer les coudes, pour élaborer des politiques communes, afin de contrer les menaces et d’assurer la durabilité et l’autosuffisance alimentaire, du Continent».