La Banque mondiale (BM), a salué les étapes de développement réalisées par l’Algérie, qui se sont concrétisées, à travers plusieurs réalisations économiques, permettant au pays de passer de la catégorie des pays à revenu intermédiaire inférieur, à celle des pays à revenu intermédiaire supérieur.
Dans un article publié sur son site officiel, intitulé «ambitieux chemin de développement, emprunté par l’Algérie», la Banque mondiale a expliqué, que l’Algérie a suivi une voie «ambitieuse, sur la voie du développement durable, reposant sur les piliers de la résilience, de l’innovation et de la modernisation économique, réalisant des avancées remarquables, en 2024».
Elle a souligné, que ces réalisations «ont été mises en évidence, dans le rapport annuel de classification des revenus, de la Banque mondiale publié le 1er juin 2024, où l’Algérie a été l’un des quatre pays seulement dans le monde, à réussir à passer de la catégorie des pays à revenu intermédiaire inférieur, à celle des pays à revenu intermédiaire supérieur».
La Banque a également mentionné, que cette «transformation qualitative», est principalement due à la mise à jour du système statistique, permettant une mesure plus précise, du Produit intérieur brut (PIB).
À cet égard, l’Institution mondiale a noté, que l’économie algérienne «a enregistré une croissance, de 4,1 % en 2023», et que le principal moteur de cette ascension, «a été la révision complète des statistiques des comptes nationaux, incluant l’élargissement des estimations d’investissement, et une couverture plus précise de l’économie informelle».
L’article cite également une déclaration du représentant résident de la Banque mondiale en Algérie, Kamel Brahem, selon laquelle le changement de l’année de base de la série du PIB, achevé en 2024, «a permis d’évaluer l’économie algérienne, de manière plus précise, et donc de reclasser le pays, dans la catégorie la plus appropriée, à son niveau de développement économique».
Il a ajouté que «cela confirme l’importance de disposer de données précises, pour orienter les politiques économiques», d’autant plus que les récents rapports de la Banque mondiale, ont mis en lumière, «l’importance stratégique de l’amélioration de la collecte des données», considérant que des «données améliorées et plus transparentes, permettent de mieux comprendre les dynamiques économiques, permettant ainsi, de formuler des politiques plus efficaces».