Le Conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chargé des médias numériques et de l’information statistique, Abdeldjebbar Daoudi, a annoncé ce dimanche, sur les ondes de la Radio nationale, «l’achèvement des dispositions organisationnelles et techniques, pour l’accueil et l’inscription des nouveaux étudiants, ayant réussi le baccalauréat, à partir de ce mardi jusqu’à samedi prochain, via l’inscription en ligne».
En effet, l’invité, au prononcé de ce sujet de l’heure, a indiqué, que «les 115 établissements universitaires du pays, accueilleront cette année, le plus grand nombre d’étudiants, depuis l’indépendance, avec une augmentation estimée, à plus de 8,23 %, par rapport à l’année dernière», soulignant, par ailleurs, que «les inscriptions seront purement numériques, à toutes les étapes».
Ajout de l’anglais et d’un portail électronique, au profit des étudiants
Et d’expliquer le processus en question en affirmant, que «la nouveauté de cette année, est la mise en pratique, au profit des étudiants, d’un portail électronique, qui comprend trois plateformes, dont la première est la plate-forme ‘’Votre orientation’’, qui présente la publication ministérielle d’orientation des bacheliers, et se caractérise par la une plate-forme interactive».
Et d’ajouter au sujet des nouveautés en indiquant, que «cette année, la langue anglaise a été ajoutée, en plus des langues, arabe et française, approuvées, ainsi que l’introduction d’un encadré, pour expliquer les symboles, des différentes spécialisations».
De plus, pour Daoudi, «il a été également mis sur pieds, une plate-forme qui fonctionne avec l’intelligence artificielle, et cette application est destinée, à simuler et à aider l’étudiant, à choisir les meilleures spécialisations, et elle a la capacité de traiter, plus de 10 millions de points, liés au cinq dernières années, ce qui permet de comparer les taux de réussite, dans chaque spécialité pour chaque étudiant».
Et enfin, pour l’invité de la Radio, «il y a aussi l’application concernant le parcours de l’étudiant, qui leur permet de connaître leur parcours professionnel, après avoir choisi la formation et la spécialité. L’application comprend un espace permettant aux étudiants, de se renseigner sur les services, les chiffres et les données de l’Université».
Evoquant l’état des lieux concernant la saison universitaire 2024-2025, Abdeldjebbar Daoudi a révélé que «la carte des formations sera agrémentée de nouvelles spécialités, assurées par l’École nationale supérieure de cyber-sécurité, au pôle scientifique et technologique de Sidi Abdallah, portant le nom du chahid, Abdelhafid Ihaddaden».
A ce sujet, il a indiqué que «cette école est un projet éminent et stratégique, car lié à la garantie de la souveraineté numérique du pays, et elle est soumise, à la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Défense nationale, et nous espérons, qu’il attirera un grand nombre de bacheliers, pour cette nouvelle rentrée universitaire».
Introduction du double diplôme, avec un seul baccalauréat
Toujours concernant les nouveautés de cette rentrée universitaire, le Conseiller du ministre a ajouté, que «cette année, nous avons également inclus le double diplôme. Avec un baccalauréat, l’étudiant peut poursuivre ses études, dans deux spécialisations différentes, et obtenir, en trois ou cinq ans de formation, deux diplômes, dans deux spécialisations différentes».
Ce n’est pas tout pour l’invité de la Radio nationale, dès lors que, selon lui, «compte tenu de ce qui se passe dans le monde, notamment dans ce que l’on appelle, les métiers de demain et la médecine de demain, les étudiants en sciences médicales, bénéficieront, pour la première fois, d’un double certificat, au sein de cinq nouvelles offres de formation, en sciences médicales, y compris la formation de médecins spécialisés en intelligence artificielle, traitement du big data, bio-informatique, etc…», révélant «l’inclusion de nouvelles spécialisations, dans certaines villes», notamment l’inclusion la spécialité «Génie textile», à l’Université de Rélizane, qui est devenue, selon lui, «un pôle de l’industrie textile, en Algérie».
Et de préciser les contours de cette nouveauté en révélant, dans ce contexte, «l’inclusion de cinq offres dans le cadre du réseau thématique, dans le domaine des industries des technologies automobiles, en vue de la création d’une véritable base industrielle, en adéquation avec la volonté politique claire, de soutenir l’industrie automobile, en Algérie».
