Le délai pour le dépôt des déclarations de candidature, à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain expirera ce jeudi 18 juillet, à minuit, dès lors que la phase de collecte des parrainages, et de dépôt de déclarations de candidature auprès de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), s’achèvera également le même jour, et à la même heure.
Depuis la convocation du corps électoral, les prétendants, qu’ils soient indépendants ou représentant des partis politiques, ont afflué au siège, de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), au Palais des nations, pour retirer les formulaires nécessaires, et recueillir les signatures requises.
Parmi les figures annonçant leur intention de se présenter, figurent le président actuel, Abdelmadjid Tebboune, ainsi que Belkacem Sahli pour le Groupe stabilité et réforme, Abdelaali Hassani Cherif pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP), et Youcef Aouchiche, pour le Front des forces socialistes (FFS).
Les candidats peuvent introduire un recours, auprès de la Cour constitutionnelle
L’ANIE a rappelé, que toute candidature à la présidence de la République, «doit être déposée personnellement par le candidat, conformément à la Constitution, et à l’ordonnance 21-01 du 10 mars 2021, sur le régime électoral». Chaque dossier de candidature, selon la même source, «doit inclure, des informations détaillées, sur le candidat, ainsi qu’un nombre requis de signatures individuelles, garantissant une représentation équitable, à travers les wilayas du pays».
La période de dépôt des candidatures, ouverte pendant quarante jours, après la convocation officielle, est suivie d’un processus rigoureux, de validation par l’ANIE, suivi de la transmission des dossiers à la Cour constitutionnelle, pour une décision finale. «Tout candidat, dont la candidature est rejetée, peut faire appel à la Cour constitutionnelle, dans un délai de quarante-huit heures», précise l’ANIE.
Une fois les candidatures validées, les candidats entameront leurs campagnes électorales, précédées d’une période de vingt-trois jours d’ouverture officielle, et se concluant trois jours avant le jour du scrutin. La course à la Présidence est lancée, marquant une étape cruciale, dans le processus démocratique, de l’Algérie.