Les deux Chambres du Parlement ont pris part, mardi au siège de l’ONU à New York, aux travaux du Forum parlementaire organisé par l’Union interparlementaire (UIP), à l’occasion du Forum politique de haut niveau, des Nations-Unies, sur le développement durable (FPHN).
Le Conseil de la nation a été représenté par son Vice-président, Salem Ben M’barek. Intervenant, lors des travaux de ce Forum, Ben M’barek a souligné, que «l’Algérie, depuis l’accession du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la magistrature suprême du pays, n’a eu de cesse, de consolider l’Etat de droit», selon le communiqué du Conseil.
Abordant, à cet égard, la révision de la Constitution en 2020, par la voie d’un référendum populaire, il a affirmé que «l’Algérie, sous la conduite du président de la République, est résolument convaincue, que le respect des droits de l’Homme, constitue l’alpha et l’oméga, de toute gouvernance crédible».
«La doctrine de la politique étrangère de l’Algérie, repose sur le règlement pacifique, des conflits dans le monde, et le rejet de toute ingérence étrangère, et de toute violation, de la souveraineté des Etats, sous quelque motif que ce soit», a-t-il ajouté.
Le Vice-président du Conseil de la nation, qui a axé son intervention sur le 16e Objectif de développement durable (ODD), a mis en avant, «les réalisations importantes, accomplies par l’Algérie dans plusieurs domaines, comme l’éducation, la santé, l’habitat et la promotion des droits de l’Homme», rappelant «les efforts de l’Etat, pour atteindre l’ensemble des ODD».
De son coté, le membre de la Chambre basse du Parlement, Youcef Hamidi, a passé en revue, mardi depuis New-York, certains des points importants, soulevés dans le mémorandum de l’Algérie, sur les changements climatiques, au secrétariat général de l’Assemblée des Nations-unies, lors d’une réunion parlementaire internationale, qui a porté sur l’Objectif 13, de développement durable (ODD13), fixés par cette Instance internationale, selon un communiqué publié par l’APN.
Lors de son intervention, ajoute la même source, Hamidi a confirmé la détermination de l’Algérie, conduite par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à «atteindre les Objectifs de développement durable, ciblés d’ici 2030», en précisant que «l’État algérien a signé, plus de 20 accords internationaux, dont cinq accords continentaux, sur le changement climatique».
Le même député a également souligné, que «les efforts de l’Algérie, dans ce domaine, se manifestent à travers plusieurs mesures, telles que la création d’un Comité national du climat (CNC), en 2015».
Poursuivant son intervention, le député Hamidi a réitéré «l’engagement de l’Algérie, à réduire de 7%, les émissions de gaz du réchauffement climatique, en fonction de ses capacités financières en 2030, avec le potentiel d’atteindre 22%, au cas où elle recevrait un soutien financier et technique».
Le Forum, dont les travaux ont débuté par l’allocution de la présidente de l’UIP, Tulia Ackson, a vu la participation de plus 70 Parlements nationaux, qui ont partagé leurs expériences, et examiné les progrès accomplis, et les obstacles rencontrés, dans la réalisation du 13e Objectif de développement durable, (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), et l’Objectif 16 (promouvoir l’avènement de sociétés pacifiques et inclusives, aux fins du développement durable, assurer l’accès de tous à la justice, et mettre en place, à tous les niveaux, des Institutions efficaces, responsables et ouvertes à tous).
S’agissant des changements climatiques, les participants ont souligné, «la nécessité de placer l’homme, au centre de l’action climatique, avec l’impérative adhésion de tous, aux efforts déployés dans ce domaine».