Considérée comme l’épine dorsale de l’acheminement de l’aide humanitaire, dans la bande de Ghaza, ravagée par l’agression sioniste, l’Office de secours et de travaux des Nations-unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), jouit du soutien indéfectible, de l’Algérie.
C’est ainsi, qu’à l’occasion d’une conférence des promesses de dons à l’UNRWA, le représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, l’ambassadeur Amar Bendjama, a réitéré le soutien inconditionnel de l’Algérie, en appelant «tous les partenaires, à continuer de le soutenir, pour qu’il puisse remplir son mandat».
Bendjama a considéré, que cette réunion se tient «à un moment crucial, alors que le peuple palestinien fait face, à l’assaut brutal de la puissance occupante».
C’est pourquoi, l’Ambassadeur algérien auprès de l’Onu a souligné, que «la réunion est une nouvelle occasion, de renouveler les engagements envers l’UNRWA, et envers les réfugiés palestiniens», rappelant que «l’Algérie fait partie du groupe central, de l’initiative lancée par la Jordanie, le Koweït et la Slovénie, sur les engagements partagés sur l’UNRWA».
Et d’ajouter dans le même contexte, que «dans ce contexte, de catastrophe humanitaire et de famine généralisée à Ghaza, le rôle des acteurs humanitaires est crucial, et l’UNRWA est irremplaçable».
Or, selon Ammar Bendjama, «malheureusement, au lieu d’être renforcé, il est sous l’attaque incessante de la puissance occupante», indiquant que «l’objectif est clair, et consiste à démanteler l’UNRWA, pour éliminer la question des réfugiés».
Et partant du fait tangible, que l’UNRWA reste une planche de salut humanitaire, et surtout, irremplaçable, l’Ambassadeur algérien a tenu à souligner trois points, en rappelant tout d’abord, que, «le mandat de l’UNRWA, est dérivé des résolutions de l’Assemblée générale (de l’ONU), et représente la volonté de la communauté internationale», soulignant à cet égard, que «nous condamnons les tentatives des autorités occupantes, de déclarer l’UNRWA comme une organisation terroriste», en insistant sur le fait, qu’«un tel plan, s’il était mis en œuvre, aurait un impact dévastateur, sur le système des Nations-unies».
L’UNRWA doit être habilité, à s’occuper des Réfugiés palestiniens, où qu’ils se trouvent
Comme second point souligné par Bendjama, que «personne ne peut remplacer l’UNRWA. Ni les agences des Nations-Unies, ni les ONG, ne peuvent remplir le rôle de l’UNRWA, sur le terrain», a soulignant que «l’UNRWA doit être habilité, à s’occuper des réfugiés palestiniens, où qu’ils se trouvent». Et d’ajouter, que «le déficit financier chronique, de l’UNRWA, doit être abordé, de manière durable».
Faut-il rappeler, que l’UNRWA reste un acteur essentiel, dans la fourniture d’une aide humanitaire vitale, et de services sociaux essentiels, en particulier dans les domaines de la santé et de l’éducation, aux réfugiés palestiniens à Ghaza, en Jordanie, au Liban, en Syrie et en Cisjordanie.
Raison pour laquelle, a indiqué Ammar Bendjama : «L’Algérie, sur décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a récemment alloué 15 millions de dollars, à l’UNRWA.»
Et d’expliquer cette décision en faisant savoir: «Nous avons répondu, à l’appel du eecrétaire général (de l’ONU), pour permettre à l’UNRWA, de continuer à fonctionner. Cela vise à aider l’Office onusien, à surmonter les pénuries, suite à la décision de certains donateurs, de geler leurs contributions.»
A cet égard, le représentant de l’Algérie a déclaré, qu’«une telle situation devrait nous inciter, à réfléchir à un modèle financier, plus stable et durable, pour l’UNRWA».
Enfin, tout en encourageant vivement, la communauté internationale, à travailler aux côtés de l’agence, afin qu’elle puisse accomplir sa mission et surmonter les défis, lorsqu’ils se présentent, Ammar Bendjama a réaffirmé le soutien indéfectible «de l’Algérie à l’UNRWA», et appelé «tous les partenaires, à continuer de le soutenir, pour qu’il puisse remplir son mandat, maintenant et à l’avenir».