L’Algérie se distingue, aujourd’hui, comme un modèle en matière d’enseignement supérieur, en Afrique et au-delà. Les Universités algériennes, grâce à des efforts constants et des réformes audacieuses, se positionnent en tête des classements mondiaux, reflétant une excellence académique, et une recherche de pointe.
Le succès des Universités algériennes n’est pas le fruit du hasard. Le Gouvernement algérien a mis en œuvre, plusieurs réformes et a investi massivement, dans le secteur de l’enseignement supérieur. Ces efforts visent, à améliorer la qualité de l’éducation, à moderniser les infrastructures, et à encourager la recherche et l’innovation.
Le parcours de l’Université, depuis l’indépendance, est époustouflant
Hormis la qualité de l’enseignement avérée, avec l’arrivée de professeurs spécialistes dans différentes branches, il est important de savoir, que s’il y avait, à l’indépendance du pays, une seule Université, celle d’Alger avec ces deux annexes, une à Constantine et l’autre à Oran, aujourd’hui, 64 ans après le recouvrement de la souveraineté nationale, l’Algérie compte plus de 66 Universités, des dizaines de Centres universitaires, plus de 165 Cités universitaires, plus de 1.200 Centres de recherche scientifique, plus de 1,7 million d’étudiants, plus de 75.000 enseignants universitaires, plus de 70.000 travailleurs, dans le domaine des services universitaires, et plus de 26.000 travailleurs des œuvres universitaires. Des chiffres, qui témoignent de l’intérêt stratégique qu’accordent les pouvoirs publics, à l’enseignement supérieur et à la recherche scientifique.
Pour l’expert en économie et néanmoins professeur d’Université, Mourad Kouachi, «le parcours de l’Université algérienne, depuis l’indépendance, est époustouflant non seulement pour la qualité de l’enseignement, mais également pour le nombre d’établissements universitaires, à travers le pays».
«Avec ses soixante-quatre ans d’existence, l’Université algérienne a fait un long chemin, dans la voie de la formation des jeunes générations, et de la participation au développement du pays, en mettant à disposition des administrations et des entreprises, une main-d’œuvre qualifiée, voire hautement qualifiée», affirme-t-il.
L’Algérie a formé plus de 5 millions de diplômés, depuis l’indépendance
«L’Algérie a formé plus de 5 millions de diplômés, depuis l’indépendance. Aujourd’hui, nous travaillons, sur l’amélioration de la qualité de la formation, de la recherche et de la gouvernance au sein de l’Université», a-t-il souligné, pour dire qu’un long chemin, semé de réalisations, sépare l’Université d’hier, à celle d’aujourd’hui.
De plus, pour notre interlocuteur, «l’Université algérienne s’ouvre, de plus en plus, à l’étranger avec pour objectif, de moderniser l’enseignement et développer la recherche. Cette redynamisation de la coopération obéit, à la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a appelé l’Université, à s’ouvrir aussi bien, sur son environnement national, qu’international».
Et d’ajouter à ce sujet : «L’Algérie multiplie également, les accords avec des Universités étrangères. Ainsi, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, compte 1.098 conventions interuniversitaires internationales, auxquelles s’ajoutent 678 autres, en cours d’études. Il s’agit d’un chiffre impressionnant, dès lors que quelque 3.000 manifestations scientifiques internationales, sont organisées chaque année, par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.»
Une stratégie active permet à l’Université algérienne, de rayonner au-delà des frontières
Et pour preuves, quant à l’émergence de l’Université algérienne au plan international, notre interlocuteur a indiqué, que «treize Universités algériennes figurent, parmi les meilleurs établissements classés, selon le dernier classement Webometrics. Il s’agit d’un classement international, réputé pour sa prise en compte, de la visibilité sur le Web. Parmi ces Institutions d’enseignement supérieur distinguées, on retrouve l’Université des Frères Mentouri, de Constantine, l’Université des sciences et des technologies Houari-Boumediène, d’Alger et l’Université Aboubaker-Belkaïd, de Tlemcen».
Et d’ajouter à ce sujet, que «ces résultats témoignent des efforts remarquables, déployés par une Commission dédiée, mise en place par le ministère et qui est chargée spécifiquement, d’accroître la visibilité des Universités algériennes, à l’échelle internationale. Cette reconnaissance constitue, le fruit d’une stratégie active, qui permet à l’Université algérienne, de rayonner au-delà des frontières nationales».
Et si les acquis de l’Université algérienne, sont à saluer, pour notre expert économique, «beaucoup reste à faire, notamment vu les milliers de jeunes diplômés, qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi».
«Le plus grand défi, pour le secteur de l’enseignement supérieur, consiste, actuellement, à élaborer une carte de formation, au niveau des établissements universitaires, adaptée à l’heure du numérique, et d’une efficacité qui permette aux grands nombres de diplômés, annuellement formés, d’accéder à des emplois», a-t-il ajouté, en guise de conclusion.
L’Algérie encourage les étudiants, à créer leurs propres richesses, à travers les incubateurs
Même son de cloche, pour le professeur Mohamed Dahmani, chef du Département économique de l’Université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, qui non seulement, partage les données précédentes sur l’Université algérienne, mais a tenu à préciser, qu’«en sus de la volonté de créer des opportunités d’emploi aux diplômés, le secteur de l’enseignement supérieur, les encourage à créer leurs propres richesses, à travers le dispositif des incubateurs. Cette interface, entre l’Université algérienne et le secteur économique, permet au diplômé, de gérer sa propre richesse. En l’espace de deux ans, nous sommes passés, de 4 à 42 incubateurs, au sein des Universités et de nombreux universitaires sont devenus des chefs d’entreprise, notamment grâce au dispositif ANSEJ, et ont recruté d’autres jeunes diplômés universitaires».
A ce sujet, notre interlocuteur a tenu à préciser, que «les mécanismes relancés au niveau des Universités et des Centres de recherche en Algérie, pour préparer les étudiants diplômés, et contribuer à leur opérationnalité et leur adaptation au développement industriel et économique, via le portail dédié, visent à encourager et à renforcer, l’ouverture de l’Université algérienne, à l’environnement socio-économique».
L’Université algérienne joue un rôle pivot, dans le développement économique
Selon notre expert, le travail du ministère «vise, à mettre les produits de la recherche scientifique, au service du développement et de l’économie, à la faveur des offres de formation, à caractère professionnel et la valorisation des cursus de formation en ingénierie et sciences appliquées, outre la promotion de la relation Université-entreprise, la création de groupes de recherche communs, et la promotion de la recherche de développement, au sein des Institutions économiques nationales».
Dans le même sillage, notre interlocuteur a tenu à rappeler, que «l’Etat a mobilisé tous les moyens de réussite et de succès, pour les jeunes universitaires, conformément aux efforts déployés par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vue de réaliser de véritables opportunités d’innovation, créer de la richesse, soutenir la création de PME et, partant, booster le développement économique, du pays».
«Aujourd’hui, l’Université algérienne joue un rôle pivot, dans le développement économique. En sus de ses missions traditionnelles, l’enseignement et la recherche, jouent un rôle beaucoup plus direct et actif, en devenant une entreprise, à créer des entreprises. Cette nouvelle configuration, du rôle économique, mérite d’être souligné, dans le cas de l’Université algérienne», a-t-il conclu.
