Bilal Achacha, directeur général de l’Agence nationale d’appui et de développement de l’entrepreneuriat (ANADE), a souligné que les micro-entreprises, en Algérie, contribuent actuellement, à 25% du Produit intérieur brut national (PIB), un taux jugé acceptable, et proche de celui enregistré en Italie, un pays leader dans ce domaine, où les micro-entreprises représentent 30% du PIB.
Lors de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne, ce mardi, Achacha a déclaré que les micro-entreprises, en Algérie, sont «un secteur clé», pour le développement national, ajoutant : «Nous prévoyons de créer 10.000 nouvelles micro-entreprises d’ici 2024, ce qui contribuera à la création, de 30.000 nouveaux emplois».
Il a également indiqué, que les micro-entreprises «se réfèrent à celles employant, moins de dix travailleurs, représentant actuellement, 97% des petites et moyennes entreprises actives en Algérie, un pourcentage approchant ou dépassant, celui de ces entreprises dans les pays du bassin méditerranéen, notamment le Portugal et l’Italie».
Achacha a annoncé «l’ouverture récente, d’une plate-forme numérique, permettant aux entrepreneurs remplissant les conditions, de s’inscrire pour bénéficier des avantages du programme, réservé aux moins de 55 ans, et titulaires de certificats de formation, délivrés par les 102 centres de l’Agence, à travers le territoire national».
Il a précisé, que l’examen des dossiers «débutera immédiatement, après l’achèvement des formalités d’inscription sur cette plate-forme», soulignant qu’«un grand nombre de dossiers, est actuellement en cours d’étude, pour bénéficier du soutien financier, totalisant 1.777 projets visant, à créer de la valeur ajoutée, dans plusieurs secteurs économiques, y compris les services, l’industrie, l’agriculture et le commerce».
En outre, le même intervenant a souligné, «les lacunes précédemment identifiées, dans la gestion et l’accompagnement des projets», affirmant que «beaucoup d’entre eux, n’ont pas réussi». Il a affirmé, que «des changements sont en cours dans les méthodes de travail, y compris la correction des lacunes, dans la formation des porteurs de projet, en collaboration avec les Instituts de l’Agence et l’expérience du ministère de la Formation professionnelle».
En conclusion, le DG de l’Anade a déclaré, qu’«ils s’efforcent de résoudre les dysfonctionnements dans le processus d’accompagnement, qui persistent dans certains cas pendant six mois, en travaillant sur la résolution des problèmes, liés aux terrains industriels et en diversifiant les méthodes de concentration, sur l’étude de faisabilité économique des projets, à travers l’élaboration d’un plan d’affaires, accompagné d’une évaluation».