L’Espagne a formellement déposé une demande d’adhésion à l’affaire de «génocide» contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice (CIJ), comme annoncé vendredi dernier dans deux déclarations émanant du ministère espagnol des Affaires étrangères et de la CIJ elle-même.
Dans sa déclaration, le ministère espagnol des Affaires étrangères a justifié son intervention en vertu de la Convention des Nations Unies sur la prévention et la répression du génocide de 1948, invoquant spécifiquement l’article 63 du statut de la CIJ. Cette action vise à «favoriser le retour à la paix dans la bande de Ghaza et au Moyen-Orient, à mettre fin aux hostilités et à promouvoir une solution à deux Etats», estimée comme «la seule garantie de coexistence pacifique et sécurisée pour les Palestiniens et les sionistes», selon le communiqué.
Pour rappel, le 29 décembre 2023, l’Afrique du Sud a engagé des poursuites similaires contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de justice, accusant l’entité sioniste d’être impliquée dans un «génocide» à l’encontre des habitants de la bande de Ghaza. L’Afrique du Sud a déposé un dossier de 84 pages contenant des preuves du meurtre de milliers de citoyens dans la bande de Ghaza par l’entité sioniste, créant des conditions qu’elle qualifie de favorisant la «destruction physique».