Le bureau du Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil, a indiqué que la prochaine élection présidentielle anticipée, vient couronner un véritable processus démocratique, initié par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, selon un communiqué de la Chambre haute du Parlement.
Le bureau du Conseil de la nation a souligné, dans une déclaration à la veille de la célébration de la Journée internationale du parlementarisme (30 juin), que «la prochaine élection présidentielle anticipée, vient couronner un véritable processus démocratique, initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et concrétise, dans la nouvelle Algérie, le principe de la souveraineté du peuple, pour le peuple».
«En tant qu’Algériens, nous ne pouvons qu’être fiers, des progrès tangibles qui ont été accomplis, dans le processus d’édification de l’expérience démocratique algérienne, émanant des valeurs de notre société et principes, de la glorieuse Révolution de novembre, confortée par la grandeur des sacrifices des martyrs de la résistance nationale, et ceux du devoir national, pendant la décennie noire, ce qui a permis à notre pays, d’atteindre aujourd’hui, l’étape de l’enracinement démocratique, loin de tout diktat de l’extérieur», estime le bureau.
A cet effet, le bureau du Conseil a abordé le statut de la femme algérienne, qui «s’est renforcé davantage, par l’amendement constitutionnel de 2020, pour couronner les efforts déployés par l’Algérie, afin de renforcer son rôle, dans tous les domaines, tant au niveau national qu’international, conformément aux dispositions de la résolution des Nations-unies 1325, et en s’adaptant aux transformations géopolitiques mondiales actuelles», ajoutant, que «l’Algérie a veillé à autonomiser les jeunes, et consolider le caractère social de l’Etat, ce qui a contribué à garantir les niveaux fondamentaux, des droits économiques et sociaux pour tous, permettant ainsi à l’Algérie, de satisfaire à ses obligations envers ses citoyens, en cohérence avec le programme de la nouvelle Algérie, initié par le président de la République, fondé sur le principe de la démocratie, par le peuple et pour le peuple, avec l’homme, comme début et finalité».
Sur le volet international, «la nouvelle Algérie s’efforce, à consacrer une démocratie accrue, dans les relations internationales, et à restaurer la crédibilité de la Diplomatie, en donnant la priorité aux solutions négociées et pacifiques, pour résoudre les conflits, dans le cadre du multilatéralisme international, notamment en mettant à profit, sa qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité, de l’ONU», indique la même source, rappelant que l’approche algérienne, «repose sur son héritage de Novembre, et sur sa profonde conviction, en la nécessité pour l’humanité, de valeurs telles que la justice, le droit et l’équité, pour réaliser la justice sociale pour les peuples, et combler les fossés entre le Nord et le Sud».
Dans le même contexte, le bureau a estimé, qu’«il devient évident pour tous, avec objectivité, qu’il existe une véritable crise, dans la perception de la démocratisation des relations internationales, pour préserver la sécurité et la paix mondiales chez ceux qui, récemment encore, osaient donner des leçons, mais n’ont pas hésité à restreindre les expressions les plus fondamentales, de la pratique démocratique, à quiconque, qui a montré ou fait preuve de courage, en critiquant l’arrogance sioniste, et réclamant la défense des droits légitimes, du peuple palestinien».
En conséquence, il a exhorté à «contribuer au renforcement du caractère multilatéral du système international, et à la consolidation de l’ordre juridique international, en vue de garantir une plus grande solidarité, un meilleur équilibre, une coexistence pacifique, et l’égalité des droits de l’Homme, entre les peuples et les Nations». Abordant la journée internationale du parlementarisme, et le 135e anniversaire de la fondation de l’Union interparlementaire, le bureau du Conseil de la nation a affirmé, que «ces deux événements, soulignent clairement la place particulière, que les Parlements occupent, à l’intérieur et à l’extérieur de leurs Etats, dans les Organismes parlementaires, régionaux et internationaux, eu égard à leur contribution, en matière de législation et de contrôle».