Le directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Saïd Zreb, a souligné ce lundi à Alger, la nécessité de «continuer à développer le système de formation, au profit des fonctionnaires de l’Administration pénitentiaire, pour améliorer la gestion des établissements pénitentiaires, et prendre en charge leurs pensionnaires, en les aidant à se réintégrer socialement».
Lors de l’ouverture d’un Colloque international sur «le développement des compétences d’encadrement, des services de l’Administration pénitentiaire», organisé par le ministère de la Justice, en collaboration avec l’Association allemande pour la coopération juridique internationale (IRZ), Zreb a expliqué que ce Colloque visait, à «échanger des expériences pour développer le système de formation et de formation continue, au profit des fonctionnaires pénitentiaires, et à préparer un fonctionnaire professionnel, convaincu de la noblesse des tâches qui lui sont confiées et à les exécuter, avec professionnalisme».
Pour y parvenir, il a souligné l’importance «d’avoir un système de formation moderne, en termes de moyens, d’équipements et de diversité pédagogique, en phase avec les aspirations nationales et les pratiques internationales, supervisé par des cadres, compétents et bien informés», ce qui permettra, comme il l’a dit, de «continuer à développer le système pénitentiaire en Algérie, dans le respect des normes internationales, de traitement des détenus et de leur réinsertion».
Dans le même contexte, il a mentionné que le secteur pénitentiaire «dispose d’un système de formation, doté de bonnes capacités», citant à cet égard, l’École nationale des fonctionnaires de l’Administration pénitentiaire et ses annexes (ENFAP).
À cette occasion, il s’est déclaré prêt, à «continuer à développer, la coopération existante entre la direction générale de l’Administration pénitentiaire, et l’Association allemande», soulignant que cette coopération a «permis, d’organiser des ateliers de formation, et des rencontres internationales, ainsi que des visites d’études, en Allemagne».
De son côté, la Vice-présidente du Département Afrique, de l’Association allemande, Sonya Zayneb Ouertani, a salué l’expérience de l’Algérie, dans la gestion des établissements pénitentiaires, qu’elle a qualifiée d’«excellente», attribuant cela, aux réformes entreprises, pour améliorer la prise en charge des détenus, conformément aux normes internationales.
Elle a également souligné, que l’expérience de l’Algérie, dans la réinsertion des détenus et la prévention de la récidive, était «pionnière» et un «modèle à suivre, pour les pays frères et africains, afin d’en tirer profit».
