Au cours de ces quatre dernières années, l’Algérie a continué à renforcer ses acquis sociaux, malgré les défis.
Ces dernières années, le système de santé, en Algérie, a fait face à des défis considérables, notamment la pandémie de la Covid-19. En réponse, le Gouvernement a pris des mesures importantes, pour améliorer la capacité du système de santé, à faire face à cette crise sanitaire. Des hôpitaux de campagne ont été construits, et des campagnes de vaccination de masse, ont été lancées pour immuniser la population, contre le coronavirus. De plus, des efforts ont été faits, pour moderniser les infrastructures de santé existantes, et améliorer l’accès aux soins, dans les régions reculées.
Dans le secteur de l’éducation, l’Algérie a poursuivi ses efforts, pour améliorer l’accès et la qualité de l’enseignement. La numérisation des cours et des examens, est devenue une priorité, surtout en réponse aux perturbations causées par la pandémie. Des plateformes en ligne, ont été développées, pour assurer la continuité pédagogique. En outre, le Gouvernement a investi, dans la formation des enseignants, et l’amélioration des infrastructures scolaires, tout en promouvant, l’inclusion des enfants issus de milieux défavorisés.
Plusieurs mesures, pour soutenir les familles et les personnes vulnérables
La protection sociale a été renforcée, avec l’introduction de nouvelles mesures, pour soutenir les familles et les personnes vulnérables. Pendant la pandémie de la Covid-19, des aides financières exceptionnelles, ont été distribuées, pour aider les ménages à faire face, à la crise économique. Des programmes d’assistance sociale, ont été élargis pour inclure un plus grand nombre de bénéficiaires, et des réformes ont été entreprises, pour améliorer l’efficacité et la transparence, des prestations sociales.
Le secteur du logement a également vu des avancées notables. Le Gouvernement a lancé de nouveaux projets de construction de logements sociaux, et a continué à promouvoir des programmes de soutien, à l’accession à la propriété. Des milliers de nouveaux logements ont été attribués, à des familles à faible revenu, et des efforts ont été faits, pour améliorer la qualité des constructions, et des infrastructures associées. De plus, des initiatives ont été mises en place, pour encourager la rénovation des logements anciens, et la construction de logements écologiques.
L’Algérie est connue, à travers le monde, pour ses acquis sociaux de grande portée
Interrogé à ce sujet, l’expert économique Abderrahim Bessaha considère, que «l’Algérie est connue, à travers le monde, par sa politique sociale de grande portée, et ne cesse de poursuivre ses efforts, conformément aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, concernant les mesures visant, à améliorer le cadre de vie du citoyen, et à renforcer la politique sociale de l’Etat, comme consacré dans la Déclaration du 1er Novembre 1954».
«Il est utile de mettre en exergue, le fait tangible selon lequel la justice sociale, est au cœur du programme présidentiel, car estimant inacceptable, la situation de précarité et de dénuement, incompatible avec les attentes de changement profond et radical», a-t-il souligné. C’est pourquoi, ajoute-t-il, «elle constitue la priorité de l’Algérie nouvelle, attachée au développement humain, et à la satisfaction des besoins essentiels en eau potable, en gaz naturel et en infrastructures routières et éducatives, dans les zones montagneuses et les régions éloignées, du Sud et des Hauts-plateaux».
Plus concrètement, a souligné notre interlocuteur, «évoquer la justice sociale, en Algérie, avec l’apport de l’Etat, en matière d’acquis sociaux, relève de l’évidence, tant la politique économique du pays, accorde aux couches sociales, une grande partie de son budget. Que ce soit pour le logement, le travail, la retraite ou les nombreuses subventions des produits de première nécessité, l’Algérie passe pour être le pays, pour ne pas dire l’unique, qui accorde une importance capitale, aux couches sociales, en assurant une juste répartition».
Promouvoir une politique sociale qui assure des conditions de vie, digne et décente
De plus, notre expert en économie estime, que «sur tous les fronts, l’Algérie nouvelle, de la refondation démocratique et de la relance économique, s’emploie à promouvoir une politique sociale, qui assure des conditions de vie, digne et décente, aux couches les plus vulnérables de la société, et les populations des 1.500 zones d’ombre, qui ont souffert de l’injustice et de la marginalisation».
«Les politiques publiques ont été orientées, ces dernières années, vers le soutien du pouvoir d’achat du citoyen, à travers la valorisation des salaires, au profit de plus de 2,8 millions de fonctionnaires et d’agents contractuels, le renforcement de la justice fiscale, et la garantie de la couverture des besoins de base, notamment pour les catégories vulnérables, outre le renforcement des différents programmes d’aide sociale, dont la valorisation des pensions destinées aux personnes, aux besoins spécifiques et aux personnes nécessiteuses, et l’amélioration de la performance du Fonds de pension alimentaire, au profit des femmes divorcées ayant la garde des enfants», a-t-il ajouté, en guise de référents, pour ce qui est des acquis sociaux.
Les nombreux acquis sociaux sont le fondement, de l’Algérie nouvelle
Pour notre interlocuteur, «la politique sociale, qui a engendré de nombreux acquis sociaux, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, constitue la priorité de l’Algérie nouvelle».
«La nouvelle Algérie revêt un caractère de justice sociale incontestable, et le président de la République, en sera le garant. Cela fait partie de ses promesses, annoncées lors de son investiture il y a quatre années», a-t-il tenu, à souligner.
Et de rappeler à cet effet, que «la première mesure est intervenue, dans la foulée de son investiture le 19 décembre 2019. Le Salaire national minimum garanti a été augmenté, passant de 18.000 à 20.000 DA, les pensions de retraite ont été revalorisées, et les salaires de moins de 30.000 DA, ont été exonérés de l’IRG (Impôt sur le revenu global, NDLR). Cette dernière décision fait partie, des promesses de campagne, que le président de la République a tenu à honorer, malgré une situation financière délicate. Ce qui met en exergue, l’attention particulière qu’il porte à l’amélioration des conditions professionnelles, matérielles et sociales, des travailleurs, malgré les conjonctures économiques et financières, difficiles traversées par le pays».
L’Etat, déterminé à préserver les acquis sociaux des citoyens
De son côté, l’expert économique el Houari Tigharsi, est allé dans le même sens au sujet des acquis sociaux, qui sous-tendent la justice sociale du pays. En effet, pour notre interlocuteur, «l’Etat algérien est déterminé, à préserver les acquis sociaux des citoyens, et à renforcer la justice sociale et fiscale, par une distribution équitable des charges de l’impôt, entre les opérateurs économiques, les personnes et les familles. Le volet social demeure une préoccupation constante ; il tient une grande place, dans les orientations qu’a fixées le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son programme d’action».
Prenant l’exemple du logement, un cas unique au monde, l’expert économique a mis en avant, «la priorité, voire l’intérêt particulier, accordée au secteur de l’habitat, où plusieurs programmes de construction de logements, toutes formules confondues, ont été tracés, notamment les logements sociaux, destinés aux ménages à faible revenu, avec la poursuite du soutien du logement rural, et du développement de la Caisse nationale du logement, reconvertie en Banque nationale de l’habitat et ce, en vue de garantir une politique durable, dans ce secteur vital».
«Les efforts déployés, pour améliorer le taux de raccordement aux réseaux d’eau potable, de gaz et d’électricité, à travers l’ensemble du territoire national, sans omettre que la sécurité alimentaire et hydrique, demeure au cœur des intérêts de l’Etat algérien, notamment à la lumière des changements climatiques que connaît le monde», a-t-il mis en exergue.
Pour notre expert économique, «le caractère social de l’Etat algérien, se veut un principe immuable, ancré et enraciné dans la Déclaration du 1er Novembre 1954. L’Algérie a maintenu ce principe, depuis l’indépendance et œuvré, à adapter son contenu aux exigences actuelles, notamment en vertu de l’amendement constitutionnel, de novembre 2020».
El Houari Tigharsi est revenu sur «la politique adoptée par l’Etat, pour l’insertion des personnes aux besoins spécifiques dans la vie socio-économique, et la garantie de l’enseignement obligatoire et gratuit, adapté à cette catégorie». Et de rappeler en guise de conclusion, «la décision du président de la République, relative à l’augmentation de la valeur de la pension destinée à cette frange sociale, en l’encourageant à adhérer au processus de développement, à travers des projets adaptés, pour lui assurer une autonomie économique».