Chaque année, le 12 juin, la communauté internationale se mobilise pour célébrer la Journée mondiale contre le travail des enfants. Cette Journée, instaurée par l’Organisation internationale du travail (OIT) en 2002, vise à sensibiliser et à encourager, des actions pour mettre fin à cette pratique inacceptable, qui prive des millions d’enfants de leur enfance, de leur potentiel et de leur dignité.
En Algérie, la lutte contre le travail des enfants est une priorité nationale, inscrite dans le cadre des efforts globaux, pour promouvoir les droits de l’Enfant et garantir une éducation, pour tous. Le Gouvernement algérien, en collaboration avec diverses Organisations non gouvernementales, et Institutions internationales, a mis en place plusieurs initiatives, pour éradiquer le travail des enfants, et protéger leurs droits fondamentaux.
Pour l’avocat et ex-membre du Conseil de la nation, Boudjemâa Souilah que nous avons joint, «les réalisations accomplies, en matière de lutte contre le travail des enfants, et la protection de leurs droits, érigent l’Algérie en un modèle, à suivre».
«L’Algérie, un modèle à suivre»
Interrogé sur l’application par notre pays, des recommandations émanant des Institutions internationales en matière de protection des droits de l’enfant, au vu de leur vulnérabilité, notre interlocuteur a indiqué, que «les pas franchis, en matière de mise en œuvre des recommandations et d’application des standards internationaux, dans la lutte contre le travail des enfants, et la protection de leurs droits, érigent l’Algérie en un modèle, à suivre», appelant, par ailleurs, à «davantage de travail, pour préserver ces acquis, selon une approche inclusive, basée sur la conjugaison des efforts, des différents acteurs».
C’est pourquoi, dans ce même contexte, l’avocat Boudjemaa Souilah a mis en exergue, «les efforts consentis par l’État, pour lutter contre le travail des enfants, et protéger les droits de cette catégorie, et son intégrité physique et psychologique, à travers l’élimination de toutes sortes de violence et d’exploitation », rappelant les conventions internationales, signées par l’Algérie, ainsi que les législations nationales, en vigueur.
Poursuivant son analyse, l’avocat a affirmé que «notre pays, avec sérieux et responsabilité, a de tout temps, mené une lutte sans merci, contre le travail des enfants, et la protection de leurs droits et de leur sécurité psychologique et sanitaire, à travers l’élimination de toutes les formes de violence et d’exploitation, dans l’accomplissement des valeurs et constantes, du peuple algérien».
Depuis l’indépendance, l’Algérie a mis en place une batterie de mesures, contre ce phénomène
Et de rappeler, à juste titre, que «depuis l’indépendance à ce jour, l’Algérie a mis en place une batterie de mesures, dans le cadre de la lutte contre le travail des enfants, auxquelles s’ajoute son engagement international, à travers la ratification des conventions internationales, relatives à la protection et à la promotion des droits de l’Enfant», poursuivant que «l’Algérie a signé les deux conventions de l’OIT, relatives au travail des enfants, que sont la convention n° 138 de l’OIT, sur l’âge minimum d’admission à l’emploi, et la convention n° 182, sur les pires formes du travail des enfants».
Ces conventions, selon notre interlocuteur, «sont fondamentales, de même que la Charte africaine des droits et du bien-être de l’Enfant».
Et d’ajouter : «Le Gouvernement a œuvré, au développement d’un réseau d’enseignement professionnel, au niveau national et offre une grande variété de formations professionnelles, dans divers domaines, qui permettront aux enfants, d’obtenir des opportunités d’emploi, lorsqu’ils atteindront l’âge légal.»
L’autre mesure de dissuasion mise en marche par l’Algérie, consiste, selon notre interlocuteur, dans le fait que «l’Inspection du travail effectue, chaque année, des enquêtes et des inspections à cet égard. Elle surveille toutes les violations, liées à la législation du travail».
Les hautes autorités du pays veillent, sur la protection des droits de l’Enfant
Et de préciser à cet égard, que «les enquêtes périodiques, qui ont eu lieu au cours du dernier semestre de l’année 2023, ont révélé que selon les données du ministère, sur un total de 7.708 agences, et 50.560 travailleurs, seul un enfant de moins de 16 ans, a été enregistré, soit 0,001%».
C’est dire que selon notre interlocuteur, «les hautes autorités du pays ont veillé, sur la protection des droits de l’Enfant, basé sur un arsenal juridique, en la matière».
Dans le même contexte, il a rappelé «la politique nationale, tracée par le Gouvernement pour protéger les enfants et les adolescents, de tous les fléaux sociaux et de l’exploitation et ce, par le biais d’une batterie de mesures et de programmes, inscrits dans le cadre de la protection et la promotion de l’Enfance».
Les grands efforts fournis par l’Algérie, salués
De son coté, l’avocate Fatma Zohra Benbraham est tout aussi affirmative à ce sujet en avançant, que «l’Algérie accorde un intérêt particulier, à la protection de l’Enfant et la promotion de ses droits, en adaptant ses législations avec l’ensemble des ses engagements internationaux, dans ce domaine».
A ce chapitre de la législation, notre interlocutrice n’est pas allée avec le dos de la cuillère pour évoquer, la Loi 15-12 du 15 juillet 2015, relative à la protection de l’Enfant.
Ainsi, selon notre interlocutrice, «ce texte a entouré l’enfant, d’une protection pénale, contre toutes les formes d’agression et de crimes, portant atteinte à sa vie, et à sa santé». Ce qui reflète «du législateur, à la sacralité du volet de la protection de l’enfant, en mettant en place les moyens, permettant de garantir une vie digne, à l’enfant et de le protéger, contre toutes les formes de violence, d’agression et d’exploitation», a-t-elle expliqué.
Dans ce cadre, l’avocate Fatma Zohra Benbraham a mis en exergue, «les efforts consentis par l’Etat, pour lutter contre le travail des enfants, protéger les droits de cette catégorie, et son intégrité physique et psychologique, à travers l’élimination de toutes sortes, de violence et d’exploitation».
Dans le même contexte, cette dernière a rappelé, «la politique nationale, tracée par le Gouvernement, pour protéger les enfants et les adolescents, de tous les fléaux sociaux et de l’exploitation» et «ce, par le biais d’une batterie de mesures et de programmes, inscrits dans le cadre de la protection et la promotion de l’enfance», a-t-elle indiqué.
Aussi, notre interlocutrice a tenu à salué, «les grands efforts fournis par l’Algérie, dans la lutte contre le travail infantile», tout en relevant, que la célébration de cette Journée mondiale «vise, à sensibiliser davantage, sur la lutte contre le travail des enfants».