Le directeur général de l’Administration pénitentiaire et de réinsertion, Saïd Zreb, a souligné, ce dimanche, que la scolarisation des détenus, et l’élévation de leur niveau d’instruction, occupent «une place importante», dans les différents établissements de rééducation.
Donnant depuis Tébessa, le coup d’envoi officiel de l’examen du Baccalauréat session de juin 2024, pour la catégorie des détenus à l’échelle nationale, Zreb a affirmé, que la scolarisation des détenus, et l’élévation de leur niveau d’instruction, occupent «une place importante», dans les différents établissements de rééducation, dont les responsables veillent, à «réunir les conditions, d’une réinsertion réussie de cette catégorie dans la société, dès leur libération».
Les enveloppes, contenant les sujets de Langue arabe, ont été décachetées à l’établissement de rééducation et de réinsertion de la commune de Bir el-Ater, sous la supervision de Zreb, qui était accompagné du wali de Tébessa, Said Khalil, du procureur général près la cour de Tébessa, Mohamed Djamil Aissaoui, et du directeur de l’Education, Lakhdar Ben Mazouz.
Après s’être enquis des conditions du déroulement de l’examen, le DG de l’Administration pénitentiaire a indiqué, que «dans le cadre d’une coordination entre les secteurs, de la justice et de l’éducation nationale, toutes les conditions nécessaires, ont été réunies pour permettre aux candidats purgeant une peine dans les établissements de rééducation, de passer les épreuves, dans les meilleures conditions».
En outre, il a affirmé que le ministère de la Justice, représenté par l’Administration pénitentiaire, s’est «engagé, à satisfaire à toutes les conditions nécessaires, à un enseignement de qualité, dans les différents paliers, en équipant, notamment, les salles de classe, et en affectant des enseignants, en coordination avec le secteur de l’éducation nationale».
Il est enregistré, lors de la session de juin 2024, selon Zreb, «pas moins de 6.890 candidats-détenus, dans les établissements de rééducation, parmi lesquels 4 mineurs, répartis dans 54 établissements, à l’échelle du pays», ajoutant que «pas moins, de 44.845 détenus ont suivi, cette année, leur scolarisation dans les différents paliers de l’enseignement, encadré par 1.273 enseignants».
Pour sa part, le directeur de l’établissement de rééducation de Bir el-Ater, Djamel Setta, a révélé que «sur les 234 détenus, qui ont reçu une scolarisation normale, au cours de l’actuelle année scolaire, 150 passent l’examen du Baccalauréat, sous la supervision de 36 enseignants».