Les précipitations du mois de mai ont eu un impact notable, sur le niveau de remplissage des barrages, en Algérie. En effet, contrairement à l’année dernière, l’été 2024 risque de ne pas connaître, de perturbations en eau potable. Et pour cause, «le taux de remplissage des barrages a atteint un niveau national de 39 %», selon le secrétaire général au du ministère de l’Hydraulique, Omar Bougaroua, invité de la Radio nationale.
Et d’expliquer à ce sujet, qu’«à l’instar des pays du bassin méditerranéen, l’Algérie connaît une situation de déficit hydrique». «Néanmoins, les réserves, emmagasinées cette année grâce à une pluviométrie appréciable, permettront d’assurer une alimentation stable en eau potable, durant toute la saison estivale», a-t-il rassuré, sur les ondes de la Radio nationale.
En outre, selon le même responsable, «le taux national de remplissage des barrages, a enregistré cette année, une amélioration par rapport à l’année précédente». «Le taux de remplissage des 81 barrages, cette année, est de 39 %, soit une amélioration, de 4 % par rapport à l’année dernière», a-t-il révélé.
Par ailleurs, si l’Algérie dispose de tous les moyens et potentiels, pour assurer sa sécurité hydrique en prévoyant un grand programme de réalisation de structures hydrauliques d’appui, il est, en revanche, important de souligner, que d’après les statistiques du ministère de l’Hydraulique, les barrages de l’Est ont enregistré le plus grand taux, avec plus de 67 %, tandis que ceux du Centre du pays, sont à 28 %. Quant à l’Ouest, les volumes emmagasinés dans la région, ne dépassent pas les 19 %, de la capacité de stockage.
En plus de cette ressource, souligne le SG du ministère de l’Hydraulique : «Les grands projets de transfert d’eau, l’utilisation des eaux non conventionnelles, et le dessalement de l’eau de mer, garantiront au pays, une sécurité hydrique.»
Concernant principalement, la question du dessalement de l’eau de mer, Omar Bougaroua a affirmé que «le projet, initié par le président de la République, augmentera la part de cette ressource, de 20 à 40 % dans la consommation nationale, et couvrira plus de 17 wilayas, de l’intérieur du pays».
Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait tenu, le mois de mai dernier, à rassurer les Algériens, quant à la disponibilité de l’eau potable, grâce à toutes les mesures prises par les pouvoirs publics, notamment le développement des projets de dessalement de l’eau de la mer, dans le Nord du pays et l’exploitation des eaux souterraines, dans le Sud.