Depuis son élection à la présidence de l’Algérie en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune a marqué une nouvelle ère dans la Diplomatie algérienne, axée sur plusieurs piliers clés : la consolidation des relations internationales, le soutien à la stabilité régionale, et le renforcement de l’influence de l’Algérie, sur la scène mondiale.
Aujourd’hui, grâce sa politique fondée sur la modernisation de l’outil diplomatique, l’Algérie continue de prôner une Diplomatie, dynamique et proactive, en axant son intervention, notamment sur la défense des intérêts suprêmes de la Nation, la contribution au rétablissement de la paix et de la sécurité régionales, le renforcement des liens avec l’Afrique et le monde arabe et la promotion de la paix et le développement du partenariat, à travers le monde.
Au sein du monde arabe, notamment les efforts consentis par la Diplomatie algérienne en faveur de l’unification des rangs, et de la refondation de l’action arabe commune, ont été couronnés par le succès, de la 31e session du Conseil de la Ligue arabe, au niveau du Sommet que l’Algérie a abrité, les 1er et le 2 novembre 2022. De même, l’Algérie a mené, avec succès, le processus d’unification des rangs palestiniens, dans le cadre de l’initiative lancée par le président Tebboune, dont les travaux ont été sanctionnés, par l’adoption de la Déclaration d’Alger.
L’Algérie, sous la conduite du président de la République, ne cesse d’enregistrer des succès
Joint par nos soins, l’analyste politique Farouk Tifour persiste et signe : «L’Algérie, sous la conduite du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, ne cesse d’enregistrer des succès diplomatiques, parmi lesquels sa brillante élection, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations-unies, un exploit qui confirme bien, le retour en force de la Diplomatie algérienne, sur la scène internationale.»
Notre analyste n’a pas maqué de souligner, que «le soutien de la Diplomatie économique, au service des objectifs de développement, la poursuite de la modernisation de l’outil diplomatique, la gestion des ressources humaines, et la mise en œuvre d’une stratégie renouvelée, en direction de la communauté nationale à l’étranger, figurent également, dans l’action diplomatique de l’Algérie».
Au Sahel, l’Algérie est le chef de file de la médiation internationale
Evoquant le Sahel, cette poudrière, située aux frontières du pays, notre interlocuteur a clairement indiqué, que «la Diplomatie algérienne poursuit sa contribution, à la stabilité et la sécurité de cette région, pour faire face à des défis multiples, à travers l’accompagnement de nombreux pays, à la tête desquels figure le Mali, en vue de parvenir à une paix durable, à travers la mise en œuvre, de l’Accord pour la paix et la réconciliation, signé en 2015».
Et d’insister sur le fait tangible, que «l’Algérie est le chef de file, de la médiation internationale». «L’Algérie a également été élue, membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies, pour la période 2023-2025, en reconnaissance de son rôle, dans la promotion des principes et des valeurs des droits de l’Homme, dans le monde», a-t-il ajouté.
Poursuivant son argumentaire, l’analyse politique, Farouk Tifour, a indiqué qu’«au chapitre de la promotion de la paix et du développement du partenariat dans le monde, l’Algérie a été élue, le 6 juin 2023, en tant que membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations-Unies, pour la période 2024-2025».
Ce succès diplomatique, selon notre interlocuteur, «vient couronner les efforts déployés, en faveur de la promotion de la paix, traduisant ainsi l’appréciation de la communauté internationale, à la vision perspicace du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et son initiative visant à privilégier le multilatéralisme, et les solutions pacifiques, aux conflits ainsi que le renforcement, de manière encore plus accrue, du rôle de l’organisation des Nations-unies au service de la paix et de la sécurité, internationales».
La Diplomatie algérienne s’est distinguée à travers l’Histoire, par la constance de ses positions
Interrogé sur les acquis de la Diplomatie algérienne, notre interlocuteur nous a répondu : «La diplomatie algérienne continue, de jouer un rôle déterminant, pour un monde où règnent paix, stabilité, sécurité et développement global, sur la base d’une série de principes, qui constituent la doctrine de l’Algérie.»
«La Diplomatie algérienne s’est distinguée à travers l’Histoire, par la constance de ses positions, et la performance de ses actions, ce qui lui a conféré un rôle de premier rang, dans la résolution des crises et conflits. Grâce à ses Diplomates chevronnés, l’Algérie a réussi à mener les bons offices, et régler des crises et des conflits, au niveau continental, tout en restant fidèle à ses principes et à sa ligne de conduite, à savoir la constance de ses positions, et son refus catégorique, de l’immixtion dans les affaires internes des pays», a rappelé notre interlocuteur.
Et c’est ainsi, selon l’analyste politique Farouk Tifour, que «les efforts de l’Algérie, dans le règlement, notamment des crises malienne et libyenne, ont été, à maintes reprises, salués par la communauté internationale. Au Mali, par exemple, l’Algérie, qui joue le rôle de chef de file, de la médiation internationale, ne cesse d’appeler, à l’accélération de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger, conclu en 2015. En Libye voisine, la Diplomatie algérienne a, maintes fois, réitéré sa position, en faveur d’un règlement politique de la crise, à travers un dialogue libyo-libyen, et son refus de toute ingérence étrangère».
«D’autres acquis sont également à mettre à l’actif de la diplomatie algérienne consistant, entre autres, en l’accord historique de 1975, sur le différend territorial entre l’Irak et l’Iran, la libération des otages américains en 1981, et l’accord de paix, entre l’Ethiopie et l’Erythrée, en 2000. Autant de succès diplomatiques, pour Alger qui continue aussi, à défendre les causes justes et soutenir l’indépendance des pays colonisés, en tête desquels, figurent le Sahara occidental et la Palestine», a-t-il ajouté, en guise de conclusion.
L’Algérie n’a jamais dévié de sa ligne doctrinale
De son côté, l’expert en relations internationales, Lazhar Maroc, joint par nos soins, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour affirmer, que «l’Algérie n’a jamais dévié de sa ligne doctrinale, qui consiste à mettre au service des pays encore sous le joug colonial et des causes justes, son expérience, son savoir-faire et ses moyens, pour rétablir la paix et la stabilité, et leur permettre d’arracher leurs indépendances».
«Sous la présidence de Tebboune, l’Algérie se positionne, de manière proactive, sur la scène internationale, cherchant à établir des partenariats stratégiques, et à promouvoir un développement durable», a-t-il précisé.
Pour notre interlocuteur, «le plan d’action du Gouvernement, a également consacré un chapitre à la Diplomatie économique, au service du plan de relance, 2020-2024. C’est pourquoi, le Gouvernement a redoublé d’efforts, à l’effet de contribuer à la réduction de la dépendance aux hydrocarbures, à travers ses actions visant, à promouvoir les exportations, et à attirer les investissements, à asseoir les bases de la stratégie nationale d’exportation, et à ouvrir des représentations de la Société algérienne, pour les expositions et les exportations, et des agences bancaires, algériennes en Mauritanie, au Sénégal et au Niger».
L’Algérie est très écoutée, par les Institutions internationales
Pour davantage de références, nous avons également pris attache, avec le spécialiste des questions stratégiques, en l’occurrence M’Hand Berkouk, qui estime que «l’Algérie est très écoutée, par les Institutions internationales», soulignant «son expérience, en matière de soutien aux causes justes, à travers le monde».
Pour notre interlocuteur, qui passe pour être spécialiste en la matière, «la nouvelle politique étrangère de l’Algérie, est tournée désormais vers une logique d’influence», avant de poursuivre en indiquant : «Cette politique, initiée par le président de la république, Abdelmadjid Tebboune, est dictée par la volonté de l’Algérie, de jouer un rôle de premier rang, dans la résolution des crises, dans la région (Afrique-Maghreb, Monde arabe), et d’influencer sur les décisions, à l’échelle internationale.»
«Cette volonté a été dévoilée par le président de la République, dans son discours d’investiture, et réitérée dans son allocution, lors de sa première participation, au Sommet de l’Union africaine (UA), en février 2020», a-t-il rappelé.
Et d’ajouter pour étayer son analyse : «La nomination des sept envoyés spéciaux, répond surtout, à deux catégories d’objectifs, tracés par le président de la République, à savoir, des objectifs géostratégiques, et des objectifs thématiques.»
Le rôle de l’Algérie a été positif et déterminant, à plusieurs occasions
Interrogé sur les objectifs stratégiques de la Diplomatie algérienne, notre interlocuteur a indiqué que «s’agissant des objectifs géostratégiques, la Diplomatie algérienne s’est fixée quatre priorités, axées sur l’Afrique, le Maghreb, le Monde arabe, et les grands partenariats (UE-Russie-Chine), et dont les missions sont confiées, à quatre Diplomates chevronnés».
Pour ce qui est des objectifs thématiques, le spécialiste des questions internationales, M’hand Berkouk, a souligné que «la nouvelle logique de la Diplomatie algérienne vise notamment, le développement du commerce extérieur, la Diplomatie économique et la communauté nationale établie à l’étranger», qui pourra, selon lui, «jouer un grand rôle, dans la promotion de l’image de l’Algérie, à l’internationale», rappelant la création de l’Agence algérienne de coopération internationale, pour la solidarité et le développement, qui , selon lui, «s’inscrit également dans la nouvelle démarche de la Diplomatie algérienne, car les missions dévolues à cette Institution, permettent de suivre de prés, la concrétisation des engagements de l’Algérie, à l’international».
Enfin, notre interlocuteur, M’hand Berkouk, a également évoqué le rôle de la Diplomatie algérienne, dans la résolution des crises dans la région, en révélant, que «le rôle de l’Algérie a été positif et déterminant, à plusieurs occasions».
