La ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Fazia Dahleb, a souligné ce dimanche, l’impératif, de recourir à la numérisation notamment, dans les domaines économique, social et environnemental.
La ministre Dahleb a expliqué, dans une allocution prononcée lors d’une cérémonie de distinction des lauréats du concours national «Scratch for green impact», que «la transformation numérique pourrait améliorer l’efficacité, de l’utilisation des ressources naturelles, réduire la pollution, et jouer un rôle important, dans le développement d’infrastructures intelligentes, telles que les villes intelligentes, et les transports intelligents, où les outils numériques, tels que les réseaux intelligents et les systèmes de gestion logistique, contribuent à réduire le gaspillage d’énergie, et à simplifier les chaînes d’approvisionnement, les rendant plus efficaces et réglementées, pour servir les Objectifs de développement durable (ODD)».
Soulignant son rôle primordial, dans la gestion de la vie quotidienne, la ministre a estimé, qu’il «est impératif, de recourir à la numérisation notamment dans les domaines économique, social et environnemental».
«La transition numérique contribuera, à accéder, plus efficacement, aux informations, à travers l’utilisation des technologies, pour améliorer la gestion des ressources naturelles, notamment la gestion de l’eau, la promotion de l’innovation en matière d’énergie renouvelable et de production durable», a-t-elle ajouté.
A cet effet, Mme Dahleb a mentionné, «les efforts déployés par l’Algérie, notamment la mise à jour de l’ arsenal juridique et législatif, pour la concrétisation de la transformation numérique sur le terrain, visant à préserver le patrimoine culturel, naturel et environnemental, de la détérioration, en ouvrant largement la voie, à des visions contemporaines, et en adoptant des méthodes, modernes durables».
Quant au concours national sur «Scratch for green impact», la ministre a exprimé son encouragement pour cet événement, qui, selon elle, est «le premier du genre, à avoir réuni l’éducation environnementale, la numérisation et le langage de programmation», soulignant le programme mis en place par le ministère de l’Environnement, dans le cadre du développement durable, notamment en ce qui concerne la sensibilisation, la formation et l’éducation environnementales, tout en veillant à réaliser, ses objectifs, en intégrant tous les acteurs, de diverses couches de la société.
À cet égard, elle a affirmé que «l’un des objectifs de son département ministériel, est d’encourager et intensifier, les initiatives à même de contribuer à conscientiser les générations futures, quant à l’impératif d’adopter des comportements éco-responsables, et de renforcer l’esprit de compétition en la matière, notamment au niveau des écoles, des Universités et des établissements de formation».
Mme Dahleb a également salué, «le rôle du Conservatoire national des formations à l’environnement (CNFE), qui prépare et met en œuvre, chaque année, un programme de sensibilisation et d’éducation environnementale, pour les clubs écologiques installés au niveau des différents établissements éducatifs, des trois paliers, au nombre de 12.062 clubs, dont 2.500 clubs équipés, et 29.000 animateurs, formés lors de sessions de formation, en éducation environnementale».
La ministre a également souligné, le rôle du CNFE, «à travers ses annexes au niveau des différentes wilayas du pays, dans la diffusion et la promotion, de la culture et de la sensibilisation environnementales, dans différents domaines, notamment chez les enfants et les jeunes, en œuvrant, à ancrer la culture de la protection de l’environnement».