Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), a affirmé, ce samedi, que l’Algérie a accompli des pas de géant, dans la protection et la promotion des droits de l’Enfant, à travers des efforts considérables, pour garantir l’éducation, obligatoire et gratuite, assurer les soins de santé, et fournir une protection juridique complète, à cette catégorie.
Dans un communiqué, publié à l’occasion de la Journée mondiale de l’Enfance célébrée le 1er juin, le Conseil s’est félicité, des «efforts considérables, continuellement déployés par l’État algérien, en faveur de l’enfant, notamment dans le domaine de la garantie de l’éducation obligatoire et gratuite, à tous les niveaux d’enseignement, l’absorption du décrochage scolaire, aux niveaux secondaire et supérieur, dans le cadre de la politique de formation professionnelle et d’apprentissage».
Il a également salué, «la forte baisse» du taux de mortalité infantile, la considérant comme «un acquis», dans le domaine de la préservation de la vie de l’enfant, et de la garantie de sa prise en charge sanitaire, ce qui est confirmé, par tous les rapports spécialisés, des mécanismes des Nations- unies.
Le Conseil a également apprécié, à cette même occasion, «la constante préoccupation du législateur algérien, de garantir une protection juridique complète à l’enfant», à travers «la volonté du constituant, d’entourer l’enfant de protection, depuis la Constitution de 1963, jusqu’à la Constitution de 2020, et des politiques exécutives, qui ont suivi l’indépendance», soulignant que l’Algérie a fait «des pas de géant, dans le domaine de la protection et de la promotion de l’Enfance, notamment en inscrivant comme principe central, dans l’article 71, le renforcement des droits de l’Enfant, en consacrant l’intérêt supérieur de l’enfant».
Le législateur algérien a également – selon le Conseil – «reconnu spécifiquement, la protection juridique de l’Enfant, contre toutes les formes de violence et de danger», en adoptant des mesures telles que l’adaptation de la peine, à la situation des mineurs, la séparation des jeunes délinquants des adultes, dans les établissements pénitentiaires, et la création, de Centres de rééducation et d’insertion des jeunes, tout en soulignant dans les Lois pénales et procédurales, la sanction des auteurs de crimes, contre les enfants.
Dans un contexte similaire, le CNDH a souligné, la nécessité, «de conjuguer les efforts de tous les acteurs, pour assurer une protection renforcée de l’Enfant», en élaborant une politique publique, adaptée et en constante évolution, pour protéger l’enfant et faire face, à la multiplication des risques qui menacent l’enfance, notamment avec la propagation de schémas sur Internet, qui pourraient viser l’enfant, et le mettre en danger, ce qui «nécessite, le renforcement du réseau d’Institutions de protection sociale de l’enfance, et l’accompagnement des familles».
À cette même occasion, le Conseil national des droits de l’Homme a souligné, «la difficile situation», dans laquelle se trouvent les enfants palestiniens, en raison des «atrocités de la guerre et des violations répétées, des principes les plus fondamentaux des droits de l’Homme», appelant à «établir les bases de la paix, qui nécessite un effort mondial unifié, soutenu par une volonté forte, en vue de l’établissement d’un État palestinien indépendant, sur la terre de Palestine».