Les forces d’occupation sionistes ont commis de 8 massacres contre des familles dans la bande de Ghaza au cours des dernières 24 heures, causant la mort d’au moins 81 Palestiniens et blessant 223 autres.
Depuis le début de l’offensive sioniste le 7 octobre, le bilan s’élève à 35 984 Palestiniens tués et 80.643 autres blessés, la majorité étant des femmes et des enfants. Les ambulanciers et les équipes de secours peinent à atteindre les blessés, les corps sous les décombres ou gisant sur les routes de l’enclave déchirée par la guerre, car les forces sionistes entravent leur mouvement.
Depuis le début de la guerre en octobre 2023, l’entité sioniste est accusée de mener une campagne dévastatrice dans la bande de Ghaza, causant des dizaines de milliers de victimes civiles, principalement des enfants et des femmes, ainsi qu’une catastrophe humanitaire et une destruction massive des infrastructures. Ces actions ont conduit l’entité sioniste à être accusé de génocide devant la Cour internationale de justice (CIJ).
En outre, Ples forces sionistes continuent leurs attaques terrestres contre Rafah, au sud de la bande de Ghaza, et maintiennent la fermeture des postes frontaliers de Karm Abu Salem et de Rafah malgré les récentes décisions de la Cour internationale de justice (CIJ).
Cette dernière, plus haute instance judiciaire des Nations Unies, a ordonné à l’entité sioniste de suspendre immédiatement ses opérations militaires à Rafah et de maintenir ouvert le poste frontalier de Rafah avec l’Egypte pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza.
La CIJ a également exigé que l’entité sioniste garantisse l’accès sans entrave de toute commission de l’ONU chargée d’enquêter sur les rapports de génocide conformément à la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Malgré ces ordonnances, les forces sionistes «ont intensifié leur agression contre Rafah, causant la mort de dizaines de personnes, dont des enfants, et de nombreuses destructions de biens civils».
Les forces d’occupation ont également fermé le passage de Karm Abu Salem, empêchant l’entrée de «l’aide humanitaire et médicale», et occupé le poste frontalier de Rafah du côté palestinien, empêchant «l’accès des patients et des blessés à des soins médicaux essentiels».
Cette agression a entraîné le déplacement de 800.000 personnes à Rafah, qui est devenu le dernier refuge pour les personnes déplacées dans la bande de Ghaza. Depuis le début de l’opération terrestre de l’occupation contre l’enclave en octobre de l’année dernière, l’armée sioniste a demandé aux habitants de se diriger vers le sud, affirmant qu’il s’agissait de «zones sûres».
Le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a réaffirmé ce dimanche, que «personne n’a le droit de commettre des crimes de guerre ou des crimes contre l’humanité».
Il a souligné que les moyens utilisés «sont déterminants pour nous». Khan a fait référence à plusieurs accusations portées contre l’entité sioniste, notamment les coupures d’eau, le ciblage des personnes faisant la queue pour de la nourriture et le meurtre de membres d’organisations humanitaires.
«Si le respect du droit international se déroule de cette manière, alors les Conventions de Genève ne servent à rien»
Dans une interview accordée au «Sunday Times» britannique et cité par l’Agence France Presse, Khan a déclaré : «Ce n’est pas ainsi qu’il faut faire la guerre».
Il a ajouté que «si le respect du droit international humanitaire se déroule de cette manière, alors les Conventions de Genève ne servent à rien». Khan a souligné l’importance du respect de la loi internationale, affirmant que «c’est un moment dangereux au niveau international et que si la loi n’est pas respectée, il n’y aura rien à défendre.»
Il a également noté que les pays d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie surveillent de près la situation pour «voir si les institutions internationales cherchent à défendre le droit international».