En 2024, l’Algérie connaît une période de stabilité politique, ce qui en fait un contexte particulier, pour l’élection présidentielle à venir. Après des années de transitions politiques et de mouvements sociaux, cette élection pourrait être perçue, comme un moment clé pour consolider cette stabilité, et définir les orientations futures du pays.
Le Conseil national de la Choura, du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a formellement annoncé ce samedi, sa proposition de candidature, du président du parti, Abdelaali Hassani Cherif, à l’élection présidentielle algérienne, prévue pour le 7 septembre prochain. Cette décision, prise lors d’une réunion au Palais des expositions, les 24 et 25 mai, a été annoncée dans un communiqué officiel du Conseil de la Choura. Le MSP se positionne ainsi, pour cette échéance électorale majeure, en soutenant la candidature, de Cherif.
Le Front de libération nationale (FLN), a également mobilisé ses militants, au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, en vue de cette élection présidentielle. Lors d’une rencontre à la cinémathèque «Le mondial», le responsable local du FLN, Kamel Ouguemate, a appelé à «une préparation active», pour être «les premiers sur le terrain» lors du scrutin, soulignant «l’importance de renforcer le front interne, et de préserver l’unité nationale, des valeurs clés pour le parti».
De son côté, l’Alliance nationale républicaine (ANR), par la voix de son secrétaire général Belkacem Sahli, a plaidé pour «une réhabilitation de l’action politique, en vue de garantir le succès de l’élection présidentielle». Lors d’une conférence régionale des cadres des wilayas, du Centre de la coalition «Stabilité et réforme», Sahli a mis en avant, «l’importance d’un discours politique constructif, et de la sensibilisation des citoyens, sur l’importance de cet événement électoral».
Lors d’un meeting, organisé par le RND à la salle omnisports «Tayeb Ben Abderrahmane» de Mila, le secrétaire général du Rassemblement national démocratique, Mustapha Yahi, a déclaré que «son parti s’engage, à se ranger aux côtés du président Abdelmadjid Tebboune, et à le soutenir fermement, pour continuer le processus de réformes profondes, et atteindre tous leurs objectifs».
Ce soutien, a-t-il ajouté, «découle de la conviction du parti, que la phase actuelle nécessite, que le prochain président de la République soit un homme de consensus national, autour de qui les Algériens, se mobiliseront pour une Algérie forte et respectée».
Yahi a appelé le peuple algérien, à voter «massivement», lors des élections présidentielles du 7 septembre prochain, afin de préserver la sécurité, la stabilité et les acquis, obtenus depuis 2019, et de repousser les risques, menaces et machinations, auxquels font face les forces du mal et les collaborateurs des sionistes».
Par ailleurs, le Front des forces socialistes (FFS), a annoncé la candidature d’Aouchiche Youcef, premier secrétaire national du parti, à l’élection présidentielle du 7 septembre. Cette décision a été prise, lors d’un Congrès extraordinaire, affirmant que «la participation du FFS vise, à renforcer les Institutions de la République, et à protéger l’unité, la souveraineté et la stabilité du pays».
Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), a présidé une réunion des militants du Bureau de wilaya d’Alger, consacrée aux résultats des réunions du Comité central et du Conseil national du parti. Dans son allocution, Mme Hanoune a souligné, que «le PT fait face à un scrutin décisif, notamment en raison des enjeux régionaux et internationaux, tels que l’intensification des efforts, pour soutenir le peuple palestinien, et défendre sa résistance». Elle a également affirmé, que la participation du PT à l’élection présidentielle du 7 septembre, s’inscrit dans le contexte, international et régional, «difficile» pour les Nations et les peuples, et vise «à ouvrir des perspectives réelles pour l’Algérie, à travers la mobilisation pour défendre son programme».
Enfin, le Front du militantisme national (FMN), a appelé le président Abdelmadjid Tebboune, à se «présenter pour un nouveau mandat, afin de poursuivre les réformes, économiques et sociales». Le parti a décidé, de «participer à l’élection présidentielle, en soutenant la candidature de Tebboune, pour continuer à maintenir la stabilité du pays, et à poursuivre les grandes réformes, entamées pendant son premier mandat».
Le MOUDAF mobilise la communauté algérienne à l’étranger, pour une participation active
Par ailleurs, le Mouvement dynamique de la communauté algérienne établie en France (MOUDAF), a également lancé une initiative visant, à sensibiliser la communauté nationale établie à l’étranger, à participer «efficacement et consciemment», à cette élection présidentielle.
Dans un communiqué, l’association a souligné «l’importance de la Mémoire nationale, de sa transmission et de la participation citoyenne, pour cette élection à venir». Une délégation du MOUDAF, comprenant l’ensemble de ses représentants régionaux, et dirigée par son président, Nasser Khabat, se rendra à Alger, du 27 au 31 mai, dans le cadre de cette initiative, placée sous le signe, «Mémoire et citoyenneté».
À son retour, le MOUDAF prévoit de partager sa vision, pour mener une campagne de sensibilisation, en faveur d’une participation «efficace et consciente», des membres de la communauté nationale, aux élections présidentielles, avec pour slogan, «j’aime Bladi, j’irai voter».
Le MOUDAF souligne, que chaque citoyen renforce la confiance, dans le système démocratique en votant, contribuant ainsi, à la stabilité et à la représentativité des Institutions. Durant sa visite à Alger, la délégation du MOUDAF rencontrera plusieurs acteurs, de la société civile et des Organisations institutionnelles.