La Cour internationale de justice (CIJ), a rendu une décision historique, ce vendredi, en ordonnant à l’entité sioniste, de mettre fin immédiatement à son offensive militaire, dans le gouvernorat de Rafah, à Ghaza. Cette décision fait suite à la demande de cessez-le-feu de l’Afrique du Sud, et s’appuie sur la Convention pour la prévention et la répression, du crime de génocide.
Selon la CIJ, l’offensive actuelle, de l’occupant sioniste «pourrait entraîner la destruction physique, totale ou partielle, du groupe des Palestiniens de Ghaza», ce qui constituerait, «un crime de génocide». La Cour a également demandé à l’entité sioniste, «de garantir un accès sans entrave, à la bande de Ghaza, afin de permettre aux organes compétents, d’enquêter sur les allégations de génocide».
La décision de la CIJ inclut également, l’ordre de «maintenir ouvert, le poste frontière de Rafah, pour permettre l’acheminement, à grande échelle, des services de base et de l’aide humanitaire». L’entité sioniste «doit soumettre un rapport, sur les mesures prises, dans un délai d’un mois».
Les juges de la CIJ ont exprimé leur préoccupation, quant aux efforts d’évacuation de l’entité sioniste, et ont jugé, qu’«ils n’étaient pas suffisants, pour garantir la sécurité et le bien-être, des Palestiniens à Rafah». Ils ont critiqué «le manque d’informations, sur la disponibilité de nourriture, d’eau, d’assainissement et de médicaments, pour les 800 000 Palestiniens, ayant déjà fui Rafah».
La décision de la CIJ a été adoptée, par un panel de 15 juges, du monde entier, par 13 voix contre 2. Bien que juridiquement contraignante, la CIJ manque «de mécanismes d’application directs».
La Présidence palestinienne a salué la décision de la CIJ, appelant l’entité sioniste, «à cesser immédiatement son agression, à Rafah». Elle a appelé la communauté internationale, à «contraindre l’occupation, à respecter les décisions de la légitimité internationale, et du Droit international».
Cette décision marque une étape «importante», dans la reconnaissance des droits du peuple palestinien, et souligne «la nécessité d’une intervention internationale urgente, pour mettre fin aux crimes de guerre, et aux crimes contre l’humanité, commis contre le peuple palestinien».