Le Pr Kamel Sanhadji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSS), a annoncé, ce mardi à Alger, la finalisation de l’élaboration de la stratégie nationale de sécurité sanitaire (2025-2030), qui est prévue, avant la fin de l’année en cours.
Lors d’une présentation devant la Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle, de l’Assemblée populaire nationale (APN), le Professeur Sanhadji a révélé, que l’Agence «est sur le point, de finaliser l’élaboration de la stratégie nationale de sécurité sanitaire (2025-2030), qui sera prête avant la fin de l’année en cours, au plus tard», et qui permettra, de «renforcer les capacités nationales, dans la prévention des risques sanitaires, la préparation et la réponse en temps opportun».
Il a ajouté, que le Comité permanent de formulation, de suivi et d’évaluation, de la stratégie nationale de sécurité sanitaire, composé de 26 secteurs liés à la santé publique, «poursuit son travail, entamé il y a environ un an, dans le but de formuler des recommandations, sur lesquelles sera basé le Plan d’action, pour la prochaine période», notant que l’Agence, avec ses spécialistes en médecine, en pharmacie, en biologie ainsi qu’en mathématiques, «a mobilisé tous les outils et mécanismes, offerts par les progrès scientifiques, et a exploité toutes les nouvelles technologies et l’intelligence artificielle, pour le traitement des données et la détection précoce, des menaces sanitaires, afin de les anticiper et de les affronter, en temps opportun».
À cette occasion, le Professeur a souligné «l’importance d’avoir une vision prospective et anticipative des dangers potentiels, basée sur la prévention comme facteur clé, pour éviter les maladies, et réduire le nombre de cas», mettant en avant, «la nécessité de sensibiliser les citoyens, sur les principaux facteurs de maladie, tels qu’une alimentation déséquilibrée, la pollution environnementale, les changements climatiques et les maladies infectieuses».
Il a ajouté à cet égard, que l’Agence «s’efforcera de présenter, un rapport scientifique au président de la République, basé sur des données et des antécédents, sur les maladies ayant connu une augmentation du nombre de cas en Algérie, et les principaux facteurs contribuant à cela, ainsi que sur les prévisions concernant les risques potentiels, dans le but de prendre les décisions nécessaires, pour les éviter».