Alors que l’Algérie se prépare pour les élections présidentielles du 7 septembre prochain, les partis politiques du pays, se mobilisent et annoncent leurs candidatures. Cette période électorale est marquée, par une diversité de voix et d’approches.
Le Parti des travailleurs (PT), a récemment fait connaître sa candidate, Louiza Hanoune, lors d’une session ordinaire de son Conseil national. Hanoune, secrétaire générale du parti, a souligné «l’importance de cette élection, pour la démocratie» et a affirmé, que le PT milite pour «l’égalité des droits et des devoirs».
De même, le Front des forces socialistes (FFS), représenté par son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, a mis en avant, la nécessité du «renforcement de l’unité nationale, face aux défis régionaux et mondiaux». Aouchiche appelle, à la consolidation «d’un destin national commun», et à la préservation de «l’État national, contre les menaces séparatistes et extrémistes».
Le président du Front el-Moustakbal, Fateh Boutbig, a exhorté également, à une mobilisation nationale forte, pour «garantir le succès des prochaines élections». Il a souligné, «l’importance de ces élections, pour renforcer la détermination nationale, et approfondir les relations avec les Institutions de la République».
Dans le même élan, le président du parti Sawt Echaâb, Lamine Osmani, a plaidé en faveur de «la promotion, de l’action politique et de la présentation de programmes politiques convaincants, pour répondre aux besoins des citoyens et contribuer, à l’édification d’une Algérie nouvelle», insistant «sur le rôle crucial, de la nouvelle classe politique, et de la participation citoyenne, dans le processus politique».
Le Rassemblement national démocratique (RND), a affirmé «son engagement, à soutenir activement les prochaines élections présidentielles», et la mobilisation ses militants, en ce sens. Le parti a appelé, à «un ralliement autour d’un candidat consensuel, pour garantir la poursuite des réformes engagées, et la réalisation des objectifs nationaux».
En outre, l’Alliance nationale républicaine (ANR), à travers son secrétaire général, Belkacem Sahli, a insisté, sur «la nécessité d’une participation massive des citoyens, aux élections». Il a affirmé, que «le peuple détient le pouvoir de décision», appelant, «à intensifier les rencontres directes avec les citoyens, pour assurer le succès du processus électoral».
Pour sa part, le Front démocratique libre (FDL), représenté par son secrétaire général, Abdelkader Samir Saadaoui, a mis l’accent, sur «l’importance de descendre sur le terrain, de se rapprocher du citoyen», et d’«élaborer des programmes répondant à ses préoccupations».
Dans l’ensemble, ces déclarations mettent en lumière, la diversité des perspectives politiques, en Algérie, et l’importance accordée à la participation citoyenne, dans le processus démocratique. Les prochaines élections présidentielles représentent un moment crucial pour le pays, où les différentes forces politiques cherchent, à façonner l’avenir, de manière démocratique et transparente.