Les travaux de la dix-huitième Session plénière de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), ont été inaugurés, ce mercredi à Braga, au Portugal, avec la participation de plus de 250 délégués, représentant 26 Parlements nationaux et 25 Organisations internationales, selon le communiqué du Conseil de la nation.
Les participants ont examiné des discussions objectives, sur le travail accompli par les trois Commissions permanentes, de cette importante Institution parlementaire régionale, sur la coopération politique et sécuritaire, la coopération économique, sociale et environnementale, ainsi que sur le dialogue des civilisations et les droits de l’Homme.
Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a appelé à établir un partenariat équilibré, et à débarrasser la région, de l’occupation et du terrorisme.
Lors des travaux de la 18e Session plénière de l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée (APM), Salah Goudjil a adressé un discours prononcé en son nom par Elias Achour, président de la Commission de l’aménagement du territoire et du développement local du Conseil, soulignant que «le succès de la région méditerranéenne, pour sortir de ses différentes crises, dépend de la mise en place, d’une approche collective, basée sur des fondements solides», affirmant, que «cela ne peut se faire, que par l’application du Droit international, la primauté des intérêts communs, l’approfondissement du dialogue, et la protection des droits de l’Homme et des peuples, ainsi que le respect des conventions internationales, conclues par de grands sacrifices et luttes…».
Le président du Conseil a souligné: «L’Algérie plaide, sur instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour une approche globale, visant à renforcer le développement et à établir un partenariat économique équilibré, entre les intérêts des deux rives, basé sur une coopération d’investissement rentable, et un transfert sécurisé des technologies et des mécanismes de transition, vers de nouveaux systèmes économiques, ainsi que pour l’activation de la solidarité, en vue de nettoyer le climat, en respectant la Convention cadre et les principes qui la sous-tendent, tels que l’équité, la solidarité et le principe des responsabilités communes, mais différenciées des États parties…»
Goudjil a également expliqué, que «l’Algérie s’est efforcée, de contribuer à la stabilité de la région méditerranéenne, en promouvant la prospérité de l’Algérie, grâce à des réformes politiques, institutionnelles et économiques profondes, qui ont tracé les contours de la nouvelle République, ainsi que par le soutien et la bénédiction, de la prospérité de ses partenaires méditerranéens, par tous les moyens de coopération et de coordination, en partant du principe de voisinage, et de destin commun…»
Dans son discours devant les Parlementaires de la Méditerranée, il a appelé, à «établir des règles pour empêcher l’utilisation de l’Intelligence artificielle (IA), à des fins de destruction et de génocide, et à tenir compte, des leçons de l’Histoire, qui témoignent des abus ayant entraîné des catastrophes, humaines et environnementales durables, telles que les essais nucléaires français, dans le désert algérien».
De plus, il a appelé à «nettoyer le paysage sécuritaire méditerranéen, en luttant contre le terrorisme et le crime organisé, et en traitant les causes profondes qui nourrissent toutes les formes d’extrémisme, ainsi qu’à mettre fin, à l’occupation qui engendre toutes les tragédies».
Salah Goudjil a appelé, également, à «éradiquer les pratiques politiques internationales déviantes, qui encouragent les crimes de guerre», exhortant «le Parlement méditerranéen, à suivre les décisions de légitimité internationale, notamment l’appel du Conseil des droits de l’Homme des Nations-Unies, à traduire l’entité sioniste en justice, et à œuvrer pour mettre fin, à la catastrophe humanitaire, à Ghaza et dans les territoires palestiniens occupés, punir l’occupation sioniste, et soutenir le droit du peuple palestinien, à vivre, en tant que membre à part entière des Nations-unies, et à établir son État indépendant, avec el-Qods comme capitale»
Le chef du Conseil de la nation a souligné, que «les solutions radicales, pour consolider la paix et la sécurité internationales, sont l’objectif de la Diplomatie algérienne, sous la direction et la supervision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, notamment à travers ses approches, dans le bassin méditerranéen et en Afrique, et à travers sa non-permanence au sein du Conseil de sécurité des Nations-unies», affirmant que «l’approche algérienne, repose sur un tissu interconnecté, de facteurs de développement, de paix, de sécurité et de coexistence, qui ne peut être réalisé, que par la résolution des questions, palestinienne et sahraouie».