Le vernissage de l’exposition de photographies «Regards croisés – Mostaganem» a eu lieu hier à la galerie Mohamed-Racim à Alger en présence des artistes participants et de Thomas Eckert, ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Algérie.
Utilisant différentes techniques et abordant plusieurs sujets, l’exposition met en avant pas moins de 120 œuvres photographiques réalisées dans le cadre de la quatrième résidence euro-algérienne des photographes, qui a rassemblé, du 1er au 9 mars dernier à Mostaganem, douze artistes photographes venus des quatre coins du pays. Ils étaient encadrés par trois mentors européens, à savoir Anna Bedynska de Pologne, Gabriela De Giacomo d’Italie, et Vincent Beeckman de Belgique sous la direction artistique de Nora Zaïm.
«Dans la lignée des précédentes résidences tenues à Alger en 2011, Constantine en 2014 et Bou Saâda en 2021, cette édition marque une nouvelle étape dans notre engagement à célébrer l’Algérie dans toute sa diversité, sa richesse culturelle et son paysage émotionnel. Cette initiative continue de stimuler les échanges et de promouvoir le dialogue entre les artistes passionnés de photographie des deux rives de la Méditerranée», a noté l’ambassadeur de l’UE, qui a fait savoir que les photos représentent toute la richesse visuelle, culturelle et géographique de Mostaganem. «On y trouve la beauté naturelle de Mostaganem et de sa ville. J’ai été particulièrement touché par la façon dont les photographes ont capté les personnages. Il y a beaucoup de poésie dans ces œuvres, ainsi qu’un héritage culturel et de la modernité», a-t-il ajouté.
Sur une candidature de pas moins de 500 postulants, 12 artistes ont bénéficié de cette résidence et ont vu leurs photos éditées dans un livre d’art regroupant une sélection des œuvres réalisées.
Pour Nora Zaïm, il est important de conserver la mémoire photographique de nos villes. «Nous avons pris des photos au vieux quartier de Salamandre et j’ai récemment appris que des bâtisses font l’objet de rénovation. Il est important d’archiver et de documenter l’état de nos villes ainsi que nos us et coutumes», a-t-elle souligné. Il y a lieu de rappeler que cette exposition se poursuivra jusqu’au 6 juin à la galerie Mohamed-Racim, au 7 avenue Pasteur, à Alger-Centre.